La Taverne de Veis

Un sourire amusé vint apparaitre sur les lèvres de la dédrane :

- "Sa digne sœur"? Qui disait encore il y a quelques minutes que je ne savais pas me tenir debout ? dit elle sur un ton railleur, enfin, avoir un garde du corps ça peut être sympa

Saarielle sourit à Anashin

- Je suis contente que tu ais décidé de protéger Cobalt

La chasseresse regarda par la fenêtre :

- Il se fait tard...

Gentille petite phrase pour signifier à Anashin, même si elle l'aimait bien, qu'elle devait les laisser, de toute façon elle ne pouvait pas faire grand chose là. Et Saarielle commençait à sentir la fatigue de la journée.

Enfin arrivé je n’en cru pas mes yeux, une immense bâtisse se dressai fièrement devant moi, entrer ou pas était un dilemme. Impressionné par l’imposante fortification que je n’avais pas l’habitude de côtoyer je devais au moins voir a quoi cela ressemblai a l’intérieur, alors j’avançai.
Soudain, une douce voix vous sort de la torpeur, il s'agit d'une hôtesse qui vous demande poliment et simplement :

- Puis-je faire quelque chose pour vous aider ?

- non, merci.
Lui répondis-je avec un frisson dans la voix, je n’étais pas doué pour la conversation, dû fait que la seul personne a qui je parle réellement ce nomme, la mort.

Je pris place rapidement sur un siège adossé au mur et je me mis à observer les fresques mural avec soins, moi qui ne connaissais pas l’histoire de ce pays je fus ébahis par tant de bataille relaté sur les murs, et je me mis à rêver au guerre qui avait été livré dans les environs.

Quand soudain mon estomac me rappela à la réalité et je mis le cap vers le comptoir afin dis commander de quoi me restaurer

-s’il vous plait, auriez vous de l’hydromel et du veau ?

-oui monsieur, voudriez-vous patienter le temps de préparer votre commande, s’il vous plait

Je reparti vers la table et quelque minute après je pouvais déguster un bon repas chaud.
Il y avait beaucoup de monde à mon gout et je commençais à me demander se que je devrais faire si quelqu’un m’abordai.

- Oui, il se fait tard...

Saarielle renvoya gentiment la petite médiovienne.

Une fois seuld, Cobalt calina Saarielle dans ses bras et s'allongea sur le côté en la serrant contre lui. Il lui passa les mains dans la nuque et les cheveux.

Il l'embrassa tendrement sur le front et demanda en souriant :

- Je peux dormir avec toi cette nuit?

Saarielle se laissa coucher et câliner, elle ferma les yeux, le sourire aux lèvres

Cobalt a écrit:

- Je peux dormir avec toi cette nuit?

La dédrane rouvrit les yeux :

- Avec plaisir

La jeune femme lui embrassa les lèvres

Et c'est ainsi qu'ils s'endormirent, apaisés et enfin réunis.

Le lendemain, Cobalt ouvrit un oeil et passa quelques instants à regarder son aimée dormir. Qu'elle était belle!
Il l'embrassa sur le front puis sur le nez. Le jeune femme grognonna un peu mais n'ouvrit pas les yeux.

Cobalt se leva tout doucement, sortit de la chaambre et descendit à la grande salle. Là il demanda à ce qu'on prépare un nouveau bain dans la chambre et se fit préparer un plateau garni pour leur petit déjeuner.

Repérant sa patite garde du corps dans un coin, il 'approcha en attendant que le plateau fut prêt.

- Bonjour Dame. Ne me dites pas que vous avez passé la nuit ici? Dormir n'a pas dû être facile. Tu as faim? Commande tout ce que tu veux, je te l'offre de bon coeur!

D'une voix enrouée par l'absence totale de communication depuis de longues heures déjà, la Médiovienne lui répondit simplement.

-Hmmm, j'nai pas dormis. Ya ce type dans le coin qui ne m'inspire rien qui vaille...

Elle s'adressait plus à elle même qu'au jeune Dédrane qu'elle avait vu avec un certain soulagement descendre de la chambre.
Cet homme tout vêtu de noir, ressemblant par certains caractères aux Fédoriens et par d'autres plus nombreux encore aux Shalos ne lui plaisait définitivement pas. De la bravoure guerrière mêlée à de la fourberie et au non respect de tout ce qui est non lucratif ? Non, le mélange ne pouvait qu'être explosif et il ne fallait en aucun cas que cela ne dégénère alors qu'elle était de garde pendant que les Dédranes se reposaient !
Ana avait donc veillé, heure après heure, scrutant les nouveaux arrivants ainsi que ceux déjà présents... La jeune garde avait vu cet étrange personnage se restaurer puis somnoler à sa table, ne sachant comment réagir. Devait-elle aller lui parler pour tenter de découvrir la raison de son passage en cette taverne ? Cette fichue capuche l'empêchait de distinguer à quoi il ressemblait... Dur de se faire une idée de qui il était.
Pourtant la nuit s'était passée sans accroche. Calme plat, sans repos.
Pourtant la journée de la veille n'avait pas été calme elle, et surtout pas la soirée qui avait été mouvementée. Et bien que la rôdeuse n'ait pas besoin de longues heures de sommeil, il lui fallait pourtant dormir un petit cycle par nuit pour tenir.

-Bref... je te souhaite un bon début de journée, désolé pour ton offre mais je préfère aller me reposer deux heures pour le moment. Je vais reprendre une chambre, celle d'à côté de Dame Saarielle, ,'hésitez pas à me prévenir si vous souhaitez entreprendre une quelconque action sans la protection des mercenaires. Ou si vous avez un problème d'ailleurs...
Restez prudent avec l'homme en noir là bas. Glissa-t-elle dans un chuchotement à Cobalt tout en se levant.
Anashin se dirigea ensuite vers un des patrons de la taverne, lui repris une chambrée tout en lui glissant un petit pourboire afin d'obtenir celle qu'elle souhaitait, puis parti prestement vers son logis dés qu'elle eu les clés en main.

Arrivée dans se petite chambre, elle ferma les volets, installa sa dague de lancer sous son oreiller, ses deux épées courtes à portée de bras puis se coucha enfin, s'endormant avant même que sa tête ne touchasse le lit.

La dédrane entendit vaguement une porte se refermer. Elle se mit sur le coté, glissa une main à coté d'elle ... et ne rencontra que le drap chaud, elle ouvrit rapidement les yeux, battit des paupières plusieurs fois pour essayer de réveiller ses yeux, puis s'assit, regardant autour d'elle le regard encore à moitié endormie. Elle était seule... A nouveau seule... Saarielle secoua la tête pour essayer de mieux se réveiller, elle se rallongea, se réveillant doucement en regardant le plafond.

La demoiselle c'était endormie sans s'en rendre compte... Elle se regarda... Et en plus, elle s'était même pas changée, sa robe doit être dans un état... La dédrane soupira

- Enfin c'est pas grave... Mais je me demande bien où est passé Cobalt, murmura-t-elle pour elle même

Sun se réveilla avec la bouche pâteuse, il faisait jour et il ne savais pas très bien ou il était.
« Mais oui » me dis-je, « la taverne, je me suis assoupi sur la table après quelque heure à somnoler, quelle insouciance »
Personne n’était venu voir ce qu'il faisait, même pas l’aubergiste et cela ne l'avait pas gêné, au contraire il avait pu apprécier une nuit de sommeil gratuite mais quelque chose clocher, il avait été épié, mais par qui ?

Quelqu’un l’avait espionné cette nuit, il en été sur mais ces pouvoirs ne lui permirent pas de voir le visage de cette personne, d'habitude il pouvait cerner la nature des gens, lire quelques une de leur pensé, mais il se rendit compte que les personnes de cette taverne été beaucoup plus forte psychologiquement que la plupart des gens et il lui fallait beaucoup plus de concentration rien que pour savoir si leurs intention était bonne ou mauvaise a son égard et il commençait à se dire que se n’avais pas été une très bonne idée de dormir là.

il prit un rapide petit déjeuner et s'en alla explorer les environs car il ne savait pas ou il devrait se diriger ensuite, tout en marchant il se posait des questions, devrait il demander sa route a un de des voyageurs ?, ou continuer sa vie de solitaire, avoir un cercle d’amis ?, pourrait il faire leur confiance ? , ou est ce qu'il se méfierai de chacune de leur action, toute ses questions s'entremêlaient dans son esprit pour former petit à petit une réponse, une phrase qui le rendit perplexe, mais surtout qui lui indiqua clairement le chemin à suivre :

[i] « rentre a la taverne et séjournes-y quelque jours, ensuite tu pourras repartir vers la bonne destination » [i]

Cobalt caressa la tête de la petite médiovienne tandis qu'elle se levait et lui souhaita une bonne nuit. Puis il alla chercher le plateau garni qui était enfin prêt et, une fois devant la porte de la chambre, il toqua deux fois et demanda:

- La plus belle des plus belles est elle réveillée? J'apporte le petit déjeuner!

On toqua à la porte :

Cobalt a écrit:

- La plus belle des plus belles est elle réveillée? J'apporte le petit déjeuner!

L'estomac de la belle en question se mit à gargouiller

** Hum**

Un sourire vint sur ses lèvres

- Entre mon jeune amoureux !

La dédrane s'assit un peu mieux sur le lit attendant que le dédrane aux magnifiques yeux verts fasse son entrée

Mais c'est qu'il lui donnait la béquer. Saarielle pouffa puis sourit de toutes ses dents :

- Désolée ! J'ai juste eu l'impression pendant quelques secondes d'être un petit oisillon. Enfin passons

Elle croqua dans la tartine tendit :

- Merchui !

La dédrane avala rapidement son morceau et en quémanda un autre.

Après un petit moment à vagabonder Sun-tzu se senti seul et rentra à la taverne comme lui avait indiqué cette voix, contrairement à sa première arrivais il avait enlevé son manteau et parti vers le bar pour discuter, quelque chose c'était passé dans ça tête et il commençait à y voir plus clair dans le fonctionnement de ce monde et surtout de cette taverne.
Se cacher paraissais suspect, les gens seraient méfiant et lui n'avais rien de spécial à masquer, il fallait juste se protéger et faire attention.

La demoiselle du bar arriva pour prendre ça commande

une bière et la conversation s'il vous plait ?

Pour la bière ça va venir mais la conversation faudra revenir lui répondit elle, l'air enjoué par sont jeu de mot

Il venait de ce prendre le râteau du siècle alors que son but n'était même pas la drague. La mine sombre il ne commanda que de l'hydromel, l'alcool ne lui serait d'aucune utilité et il patienta la son verre a la main, les pensés perdu dans les méandres de son espris

Cobalt la nourrit en s'amusant et en la dévorant des yeux. Avec une serviette il lui essuya le museau sur lequel retaient encore des miettes. Il toucha les cheveux de la dédrane en souriant, puis arrêta son geste, prit un air grave et recula de quelques centimètres.

- Saarielle, il faut que je te parle.

Il la regardait dans les yeux et ne souriait plus.

- Je te dois des excuses. Je me suis mal conduit avec toi ces derniers temps. J'ai dit ou fait des choses que je n'aurais pas dû. Et pour cela je te demande pardon. Je n'ai pas vraiment voulu te blesser seulement je... enfin je n'ai pas d'excuse. Saarielle je m'en veux et j'espère que tu me pardonneras.

Saarielle le regarda tendrement :

- Tu sais, je n'ai pas été mieux

Elle lui sourit

- Donc tu es tout pardonné.

La dédrane prit le plateau et alla le poser sur la table de chevet, puis elle se rassit en face de Cobalt, prit le visage du dédrane dans ses mains et l'embrassa tendrement.

- On oublie tout et on recommence ?

On toqua à la porte, une voix annonça qu'on apportait le bain demandé. Saarielle coula un œil vers la porte puis reporta son regard sur Cobalt :

- Bonne idée ! Entré !!!

Le tavernier installa rapidement le bain et l'eau chaude puis sortit tout aussi rapidement. La demoiselle se leva et plongea une main dans l'eau. Pile poil à la bonne température ! Saarielle se tourna vers Cobalt, l'œil coquin :

- Quand dis-tu ? ... Je te dois un massage et quoi de mieux que d'en faire un dans l'eau chaude

Cobalt attrapa les poings de Saarielle et se rapprocha d'elle, tout près. Il souffla :

- Tu ne me dois rien ma petite hermine.

Un silence. Il la regarda plus intensément.

- Quant au bain... nous allons devoir être nus, sais tu? Et nous ne sommes plus 2 enfants innocents. Tu es sûre de le vouloir? Je ne ferai jamais rien qui te soit désagréable.

Saarielle leva les yeux au plafond puis reporta son regard sur Cobalt, alors qu'elle l'observait, la demoiselle se pencha un peu en arrière et perdit l'équilibre, étant assise sur le bord de la baignoire... Elle tomba dans l'eau, s'agrippant rapidement au bord, elle se releva promptement. La chasseresse avait maintenant l'air d'un chien mouillé.

** C'est malin **

La dédrane se tourna vers Cobalt, un sourire malicieux vint apparaitre sur ses lèvres. Puisqu'elle était mouillée...
La demoiselle calcula rapidement la force qu'elle devrait employer puis s'appuya sur le rebord du baquet, les pieds bien calés au fond et sauta sur Cobalt, projetant de l'eau autour d'elle.

La chasseresse fit donc tomber le dédrane à terre, le retenant tout de même, de façon à ne pas lui faire mal, et l'embrassa. A son tour d'être trempé !

- Et qui disait de ne plus le traiter d'enfant ? lui murmura-t-elle

Lassé de la vie citadine et en quête de quiétude le "clerc itinérant", ainsi qu'il se faisait parfois nommer, avait pris la route en direction de la mythique taverne de Veis. Après la ferveur d'Ilymir et les heures passées à éplucher les manuscrits poussiéreux ou pire à écouter les anciens à la voix aussi désincarnée que l'apparence, il savourait la liberté du grand air.


Un pas après l'autre, un homme de haute stature avance face au vent, sa robe ample déployée autour de lui telle une aura tissée de fil d'or. Une main s'en échappe, tenant un lourd bâton de bois cerclé de fer. Cet homme c'est Veka, qui peste intérieurement contre la durée du trajet et contre sa propre stupidité, qui l'a fait entreprendre ce voyage alors qu'il était fourbu.
* J'espère que l'accueil sera à la hauteur des louanges que j'ai pu entendre. Car s'il est agréable de se promener dans ces grands espaces à l'horizon dégagé, même moi je vais finir par avoir mal aux pieds... *

S'il s'était trouvé quelqu'un pour l'entendre, on aurait pu percevoir une sorte d'écho dans la brise alors que Veka laissait l'incantation enfler et s'échapper de lui, pour venir l'envelopper dans un silence et une chaleur apaisante. Tandis qu'il réunissait autour de lui sa magie pour se prémunir contre les éléments, il ouvrit son œil intérieur pour scruter la vie alentour, à la recherche des signes de groupements humains. Une intense chaleur et un tourbillon d'émotion, c'étaient ce qui caractérisait souvent les lieux où siégeait la passion humaine.
* Voila qui est mieux, dans peu de temps je pourrais satisfaire ma faim et ma curiosité, il me semble qu'a peu de distance à l'est se trouve cette fameuse auberge, si j'en crois mes sens. Je peux déjà sentir la nourriture tant vantée... *

Quelques heures plus tard, une ombre de sourire flotta sur les lèvres de Veka tandis qu'il franchissait le seuil de l'immense bâtisse. Les deux chiens de guerres postés dehors avaient semblé méfiants à son approche, mais comme toujours l'emblème de son clan suffit à faire plier la tête aux fiers guerriers. Son père continuait à faire un travail remarquable. Même alliés les peuples d'Adreis devaient lutter, soit contre les pillards soit contre les monstres, et le clan Andra devait sa position tant au savoir de ses érudits qu'aux lames de ses guerriers...
- Puis-je faire quelque chose pour vous aider ?

* Voila une agréable proposition * se dit-il en entendant cette charmante jeune femme.
- Tu serais bien aimable de m'apporter rapidement du vin et du rôtit.
* Mon appétit ne se satisfera certainement pas que d'un bon repas, mais ce n'est que le début *

Veka observa avec intérêt l'immense salle, non sans noter la présence de certains convives isolés à l'air bien sombre. Il prit le partit de s'amuser et tendit sa main en direction de la serveuse, lui disant avant qu'elle ne reparte :
- Si tu le souhaites après je pourrais t'aider à mon tour, les bienfaits d'un clerc aident à supporter les durs labeurs...

- Tu as raison...

Cobalt se concentra sur le baiser, pendant que ses mains relevaient la robe mouillée et se promenaient sur les fesses, le dos, les hanches de la plus jolies dédrane qui soit.

Il ajouta malicieusement:

- n'empêche, quand je te fais ça sur le sol tu râles parce que ce n'est pas confortable, mais quand c'est moi qui te sers de matelas, ça ne te gêne pas!

Des frissons lui parcoururent le corps quand Cobalt caressa des parties sensibles.

Cobalt a écrit:

- n'empêche, quand je te fais ça sur le sol tu râles parce que ce n'est pas confortable, mais quand c'est moi qui te sers de matelas, ça ne te gêne pas!

La dédrane se releva légèrement, un sourire taquin aux lèvres :

- Je n'allais tout de même pas inonder le lit !

Elle se repencha vers lui et l'embrassa à nouveau, faisant durer le baiser. La dédrane se demanda s'il avait été initié?... Tout en l'embrassant, elle passa une main sous la chemise de Cobalt, caressant un pectoral du bout des doigts

**Nous verrons bien**

Elle arrêta de l'embrasser pour se relever, tendit une main au jeune homme pour l'aider à se lever.
Une fois debout, Saarielle reposa ses lèvres sur les siennes, en se mettant légèrement sur la pointe des pieds. Il avait tout de même une demi-tête de plus qu'elle. La dédrane s'écarta de lui pour le regarder.
Saarielle frissonna, sa robe mouillée commençait à lui donner froid. Elle déposa un baiser léger sur les lévres du beau dédrane, puis se tourna et enleva sa robe. En dessous, elle portait un joli petit shorty de dentelle vert pastel et un bandeau pour le haut. Cobalt put voir la tache de naissance en forme d'hermine qu'elle avait en bas du dos.
La chasseresse se tourna à demi vers lui, sous ses airs d'aguicheuse, elle avait surtout peur... Son expérience avec Shoalan n'avait pas été des plus... agréable... La demoiselle secoua la tête pour essayer de chasser ses souvenirs.

Elle se tourna entiérement vers lui, tendit la main vers l'hermine de nacre qu'il portait autour du cou, tache blanche sur lson torse sombre, puis elle lui retira sa chemise, tout en l'embrassant et s'attaqua ensuite à sa ceinture, qui décida qu'elle ne se laisserait pas aussi simplement détacher.

C'était terrible! Saarielle était tout contre lui, elle posait ses mains sur sa peau, elle semblait en demander plus, tout le corps de Cobalt était tendu et électrisé, plein d'un immense désir pour cette femme qu'il regardait depuis tant d'années.
Saarielle. Au début, il se laissa faire, savourant le plaisir d'être entre ses mains, l'admirant vêtue de quelques bandes de tissu, la chasseresse avait un corps parfait. Il percevait tout de même chez elle un brin d'inquiétude.

Quand elle s'attaqua au pantalon, il décida de ne plus être passif. Après tout il était l'homme. ll saisit ses poignets et les porta à sa bouche, embrassant doucement les mains, les bras. Passant un bras dans son dos et l'autre sous ses genoux, il la souleva de terre et alla l'allonger sur le lit.
Lui embrassant la bouche, le décolleté, les épaules, il fit glisser son pantalon de cuir et son sous vêtement au sol. Ses mains parcourant avidement la surface du corps de sa belle, il gardait ses lèvres contre les siennes. Il s'allongea à côté d'elle et la fit s'étendre sur lui.

Il détacha le bandeau d'une main plus habile qu'il n'aurait cru tout d'abord, puis fit glisser le shorty en caressant les jambes musclées. Elle était son aimée, sa princesse, il murmura son nom au creux de son oreille, la remercia pour le bonheur qu'elle voulait bien lui accorder, l'honneur qu'elle acceptait de lui faire.
Doucement il alla apprivoiser l'intimité de la belle. La température montait. La respiration du dédrane s'accéléra, son pouls aussi. Il ne fallait plus hésiter, il ne pourrait plus résister. Passant sur elle, il la regarda intensément, lui sourit, caressa sa joue... et fusionna enfin avec sa bien aimée.

Oh quelle explosion des sens! Il faisait du rodéo sur une vague de plaisir intense! Il aurait voulu tenir une cadence raisonnable, faire durer le moment, être sûr qu'elle avait autant de plaisir que lui, mais cette première fois le prenait aux tripes, il voulait la vivre à fond. C'était si bon! Oh, Saarielle! Saarielle! Saarielle...

Il s'arrêta enfin, épuisé, en sueur, incroyablement détendu... le bonheur suprême. Il serra sa saarielle tout contre lui et lui embrassa les cheveux.
Pris d'un doute coupable, il osa pourtant lui demander:

- Mon amour? Comment te sens tu?

Pourvu qu'il n'ait pas trop agi en égoïste. Un dépucelage n'excusait pas tout! Serait il un époux indigne?

Sun commençais à ce remettre du manque d'intérêt de la serveuse à son égare et sentit une présence, un fédorien, un de ces vils être de la création, mais le moment était mal choisit pour ressentir de la haine et l'homme qui entrait avait l'air d'un clerc.

"une fois j'ai rencontré un clerc, il m'avait laissé un bon souvenir, quoi que bref"

le shalos se leva, récupéra son manteau et dévisagea plus qu'impoliment le nouveau venu, puis donnant quelque pièce a l'aubergiste, monta a l'étage prendre une chambre

La nuit est une terre contrôlé par des esprits qui profites de l'obscurité pour agir, le seul remède connu est de garder près de soi un talisman avec un pouvoir magique, un talisman capable d'éloigner les esprits. Ce genre d'artéfact ne se trouve pas facilement et seul quelque érudit connaisse l'endroit ou les trouver, mais certain conte prétende que le nord du pays est riche de ces pendentifs. S.S.

le bout de parchemin ce trouvai sur le lit, les pensées du jeune tzu était attiré par le papier et le sommeil le pris d'un coup.