Auberge des Trois Zoris

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Mar 13 Oct 2009 - 13:53

Comment, mais comment faisait il ? Il semblait partout à la fois, ne laissant de répit à aucun centimètre carré de son corps et à aucun moment. Fanaa en avait des fourmillement de la pointe des orteils à la racine de ses cheveux. Elle avait perdu pied et la tête depuis longtemps. Entre ses bras experts elle n’était plus que pure sensation. Pourtant elle essayait, elle essayait vraiment de s’extirper de ce bouillonnement de béatitude. N’avait elle pas fait serment de tout lui donner ? Si. Mais comment résister, comment regretter ce qu’il lui offrait ? impossible. Impossible de refuser, impossible de calmer le jeu, elle n’avait plus aucune volonté. Elle essayait bien sûr de lui prodiguer autant de joie que lui le faisait. Mais elle n’était pas à la hauteur. Vraiment pas. Et au milieu de son extase elle ressentait de la peine. Ne pas réussir à rendre heureux celui qui était sa vie, son cœur, son âme… elle était bien ingrate et ne le méritait pas.

Surtout qu’il faisait plus que cela en lui faisant l’amour -quoique « faire » l’amour est un terme bieeeeen trop faible pour décrire ce qu’ils faisaient tous les deux. Leur fusion étant bien au-delà qu’un simple acte charnel- il la gardait en vie, il la gardait humaine en faisant, sans le savoir, reculer l’emprise de la Source de Pouvoir cachée en Fanaa.

Elle avait proposé le jeu mais celui qui le menait maintenant, en apothéose, c’était Lui. Ses gestes étaient fiévreux, passionnés, intenses, c’était fou, mais pourtant il faisait attention à ne pas lui faire mal. Il savait s’adoucir s’il y allait trop fort par accident, il se rattrapait toujours. Ses murmure de velours étaient comme autant de tendresse, d’amour, de précieux nectar déposé à son oreille : il tenait à elle. Malgré qu’il se soit déjà éloigné, il tenait à elle. Ce n’était pas qu’un jeu. Ce n’était pas comme pour les autres. Et elle lui plaisait. Et elle le croyait. Incapable de réfléchir comme elle l’était, juste totalement ouverte et sa sensibilité exacerbée, elle le croyait. Son amour pour lui avait enflé tellement démesurément ces derniers temps, et aujourd’hui il y répondait. Il y répondait d’une divine façon. Il annihilait tous ses doutes.

Il faisait si chaud… à coup sûr ils adoucissaient l’atmosphère des chambres voisines. Ils envoyèrent valdinguer draps et couvertures. Tandis qu’il se redressaient sur les genoux, se faisant face, hors d’haleine, Fanaa se lova contre lui, l’escalada et se laissa glisser, tout doucement, en même temps qu’elle regardait son visage, son si beau visage magnifié dans l’extase. Il avait ses mains sur son dos maintenant, la soutenant et lui donnant le rythme souhaité. Le contact ne la dérangea pas cette fois. Il avait dit la trouver belle, même avec ses marques, alors elle n’avait plus à en avoir honte. Elle enroula ses jambes autour de son bassin, le laissant la porter totalement et tandis qu’elle laissait courir ses doigts à mille et un endroits du corps du shalos, qu’elle réussissait à effleurer chaque muscle, se glissant partout, sur chaque bout de peau, elle lui donna un baiser. Puis un second, un troisième, et ne se dessouda plus. Ses mains fines coururent sur les épaules, glissèrent sur la nuque et tandis que l’une s’y installait, l’autre alla se nicher dans la folle chevelure aile-de-krobeau.

Le phénomène mystérieux recommença, intense, les traversant, les portant tous deux, offrant une nouvelle dimension à leur étreinte, arrêtant le temps. Pour eux. Juste pour eux. Pour ces enfants sans enfance, devenus homme et femme trop vite, mais durant cette nuit hors du temps et hors du monde, pour leur plus grand bonheur…

[ça va, là? je peux continuer d'écrire avec toi Shan? ^^]

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[hrp] Mais voui, tu peux continuer à écrire avec l'autre cruche... De toute façon elle serait bien malvenue de râler ^^ [/hrp]

Mais tout devait bien avoir une fin, ou du moins un point d'orgue. Ils s'y attendaient, chaque contact entre leurs peaux enfiévrées les y préparaient, les y conduisaient... et pourtant ils en furent presque surpris l'un comme l'autre, saisis par cette vague brûlante qui souleva leurs corps.

Sans la relâcher, Syld fit basculer Fanaa en douceur.
Ce qui s'empêcha pas le lit d'émettre un formidable grincement de protestation. Cette plainte du meuble grincheux tira un petit rire au Shalos qui, sans plus s'en soucier, se concentra sur les baisers qu'il semait avec délicatesse sur le corps de la jeune femme. Ses lèvres se faisaient plus fraîches, plus lentes. C'était la pluie qui vient rafraîchir l'atmosphère après l'orage, c'étaient ces gouttes si tièdes qu'on ne les sent sur sa main que par la sensation mouillée qu'elles provoquent.
Peu à peu, ils pouvaient recommencer à respirer.

Syld piqua un petit baiser sur le bout du nez de Fanaa et se souleva sur ses avants-bras avec un sourire où se mêlaient la tendresse, la malice, et aussi un peu de fatigue. Il se laissa glisser sur le côté avant de promener ses doigts sur la bouche de la jeune femme, sur ces lèvres rendues infiniment sensuelles par le plaisir.

La vague les avait laissés échoués, encore brûlants, haletants sur la toile un peu rêche du matelas qui avait perdu jusqu'à son dernier drap.
Tout doucement, Syld se sentait envahi d'une agréable langueur qui le tirait vers le sommeil. De l'index, il suivit la courbe de l'épaule de Fanaa.

- Tu veux que je repêche un des draps ? murmura-t-il d'une voix plus profonde, plus riche qu'à l'ordinaire. Les matins sont souvent froids, à Faelanir...

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Mar 13 Oct 2009 - 15:59

- Froid ? Avec toi? C'est possible ça ? Fanaa rit doucement.

Elle le buvait du regard, le dévorait des yeux, gravant chaque détail de son visage au plus profond d'elle même. Les sensations qu'il créait, ses expressions, elle les collectionnait, elle recueillait tout de lui.

Elle accepta tout de même qu'il les recouvre. ce n'était pas le moment d'attraper mal. La jeune femme se sentait toute chose et ne sentait plus rien à la fois. Ils étaient montés si haut, si haut... qu'il semblait que son corps était resté tout là-bas au sommet.

Elle se blottit tout contre lui, avec ses bras comme couverture et son cœur en guise d'oreiller. Bom-bom. Bom-bom.

- Tu sais Syld... Elle sourit.

Bom-bom. Bom-bom.

- Il y avait plus d'étoiles autour de nous qu'il n'y en a jamais eu dans le ciel...ses yeux se fermèrent tout doucement.

Bom-bom. Bom-bom.

- Cette fois c'est moi... c'est moi qui te demande de ne pas me quitter...

Les mots, les mots attendaient depuis un bout de temps. Et ils avaient guetté le moment. Le bon moment. Le fugace instant où l'on passe de la conscience à l'inconscience. Ce n'est qu'à ce moment précis que les barrières tombent, que l'on n'est plus sur ses gardes, qu'il est impossible de mentir. Les mots attendirent et pile au point de rupture, ils se glissèrent entre les lèvres de corail, sachant que Fanaa serait alors incapable de les retenir...

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Syld ne broncha pas. Dormait-il déjà, faisait-il comme s'il n'avait rien entendu, ou réfléchissait-il à ce que Fanaa avait laissé échapper ?
L'ombre soyeuse de ses cils sur sa joue frémit.
Ce fut tout.

Dans la cheminée, la dernière braise lança une dernière lueur vacillante avant de s'éteindre avec un grésillement étouffé.
Les coques des navires à l'ancre grinçaient contre les quais. Les cordages humides frappaient mollement contre les vergues.
Au creux des niches de la falaise, les oiseaux de mer secouaient leurs plumes emperlées par l'humidité et enfouissaient le bec sous leur aile après un bref coup d'oeil vers l'obscurité mouvante de l'océan.
Couchés sur la paille de leur étable, les moos d'un marchand de poisson sommeillaient, se contentant de secouer une oreille lorsqu'une goutte tombait d'une fuite dans le toit de bois.
Le bruit des discussions avinées dans les gargotes du port se calmait à mesure que les soiffards glissaient sous les tables éclaboussées d'alcool.
Des filles d'auberges allaient enfin se coucher, pour rêver à certains voyageurs.

La joue posée sur le matelas, Syld s'était endormi.

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Hakuren posa son nécessaire d'écriture. Elle rangea consciencieusement ses carnets et bailla longuement. La mage vérifia l'état du foyer, ajouta une buche pour la nuit puis se déshabilla... Finalement, c'était un avantage, d'une certaine façon, de ne pas être sensible au froid ou au chaud... cependant, elle aimait les lits douillés... elle plongea donc avec joie sous ses couvertures très douce pour une auberge.

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Un petit tourbillon se forma à l'entrée de la ville, et l'on vit apparaitre Kyara, un peu décoiffée, elle vérifia que tout était bien en place, après tout ce n'était que la deuxième fois qu'elle utilisait un parchemin de téléportation. Puis la jeune femme releva les yeux pour voir où elle était tombé, et, o surprise, elle était tombé tout de suite au bonne endroit ! Elle reconnut l'endroit aux ombres qui trainait.

* Bon maintenant trouvé la bonne auberge *

Que Kyara trouva en interrogeant quelques pécheurs qui partait taquiner le poisson. La jeune femme entra donc dans l'auberge, parcouru la salle des yeux tout en allant vers le comptoir, les premiers poivreaux suivaient la shalos du regard. Aucune trace de Fanaa ou de Syld. Elle interrogea donc l'aubergiste, qui a sa nervosité en parlant de Syld, il le connaissait bien. Elle commanda un café avec un peu de lait. Puis elle proposa un petit spectacle pour faire preuve de ses talents de musicienne.
L'homme en face d'elle n'était pas vraiment convaincue par les capacités de la demoiselle, pourtant, quelques battements de cils plus tard, il avait changé d'avis. Un homme résiste rarement à un regard de braise et quelques battements de cils.

Une petite estrade était installé dans un coin de l'auberge mais de façon à ce que tout le monde puisse voir ce qu'il s'y passait le cas échéant. Kyara prit son violon d'ébène, son archet et alla s'installer sur le carré de bois. La violoniste posa son archet sur les cordes, commença par une douce mélodie pour se détendre les doigts puis elle joua une mélodie pour réveiller tout le monde...

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Installé à une table un peu à l'écart, dans une alcôve logée entre deux piliers et éclairée par une fenêtre en hauteur, le trop matinal Earl prenait un petit déjeuner à sa façon. En clair, il avait appuyé un de ses livres contre une cruche et s'absorbait si bien dans sa lecture qu'il en oubliait la tartine coincée entre ses dents et le miel étalé sur ladite tartine. Le Lévitis devait être là depuis un moment, si on en jugeait à la quantité de miel qui avait coulé sur la table.

Même plongé dans un manuscrit proprement imbuvable pour tout individu normalement constitué, le clerc avait l'ouïe fine... et il ne manqua pas de dresser l'oreille lorsque la nouvelle venue alla questionner l'aubergiste. Il n'avait accordé qu'un bref regard indifférent à la fille au moment où elle était entrée, mais la teneur de ses questions l'incita à l'observer avec un peu plus d'attention par dessus ses lunettes en demi-lune.

Shalos, vu son accoutrement et son allure.
Ils n'allaient décidément pouvoir rester tranquilles ni les uns ni les autres.

Earl reporta posément son attention sur le paragraphe qu'il avait commencé et se décida enfin à avaler sa tartine.

Malheureusement le chant du violon ne tarda pas à s'élever.
Le Lévitis rata une ligne, fronça le sourcil, reprit sa phrase au début, puis, avec un froncement de sourcil de plus en plus agacé, reprit carrément tout le paragraphe.
Cette donzelle savait jouer, sans doute, mais le violon dès le petit matin... Et cette gueuse qui faisait de toute évidence tout pour réveiller l'auberge entière !

Earl aimait commencer ses journées dans le calme. Les réveils forcés étaient en général de mauvaise augure lorsqu'on faisait partie de l'armée régulière.
Cette fille n'était peut-être pas une armée ennemie, mais elle puait quand même les problèmes à plein nez.
Avec un petit grincement de dent, le jeune homme recommença vaille que vaille son paragraphe.

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Tout s'était passé bien trop vite pour la jeune voleuse... le pire, c'est qu'elle ne faisait que suivre désespérément la shalos qui... n'avait pas trop l'air de se préoccuper d'elle. La voleuse n'était pas mage mais elle avait tout de même quelques notions sur les parchemins... Elle eu juste le temps de mettre sa main sur l'épaule de sa "guide" qu'elle se retrouva dans un souffle d'Elixia dans une ville inconnue...

Inconnue, certes... mais qui sentait l'Océan... L'iode apporté par le vent était sans appel... l'Océan...

A peine avoir constaté cette magnifique nouvelle que la Shalos parti. C'est en courent qu'elle la rattrapa questionnant les pécheurs. Puis, sans plus attendre, la Shalos reparti

- Mais c'est pas vrai! elle ne peut pas m'attendre un peu?

Quelques pas de courses plus tard, elle se retrouva devant l'auberge des trois zoris... Et y entra. Kyrara partait déjà vers la scène.... Elle avait du avoir son renseignement... les Shalos insupportables devaient êtres ici.... A cette pensée, la Médiovienne eu une moue attristée... voir agacée... Finalement, elle demanda un thé puis embrassa l'auberge d'un regard. Pas de quoi faire de la répartition ici... de toutes manières, elle n'était pas d'humeur... La voleuse soupira et s'installa a une table proche d'un couple mal réveillé et d'un lévétis dans ses livres apparemment d'une humeur massacrante depuis le début du morceau de la violoniste.

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Ven 16 Oct 2009 - 12:07

- Alors monsieur, tout va comme vous voulez ? une voix grinçante.

La femme, une des serveuses souriait, mais d'un sourire crispé, peu aimable et plutôt frustré.
Dadinah - c'est son nom - s'était levée de très mauvais poil ce matin-là. Earl ne lui avait pas accordé la moindre miette d'attention et/ou d'intérêt. Ce froid personnage avait même du mal à se fendre d'un merci. C'était inadmissible. Et de toute façon, aujourd'hui ne serait pas une bonne journée.

Avisant le miel dégoulinant sur la table, Dadinah poussa un soupir exaspéré et se mit en devoir de nettoyer cela en marmonnant.

- Et voilà. On est client on se croit tout permis et c'est Didi qui se récupèrent la crasse. Et voilà. C'est poisseux, c'est collant mais "on" s'en fiche. Ah c'est que du moment qu'on sait déchiffrer de stupides caractères illisibles pour le commun des mortels. On s'en fiche que ce soit toujours la même qui frotte et frotte jusqu'à s'en abîmer les mains. Hein? Quelle ingratitude. Tous les mêmes.

Elle frottait avec un chiffon et très énergiquement en grommelant. Et elle s'était mise de façon à bien occuper l'espace entre Earl et son journal.

- Et celle-là là-bas. Qui va me réveiller mes clients. Qui seront ensuite d'une humeur de chien galeux. Et qui va devoir les supporter? Je vous le donne en mille. De la musique dès le matin on aura tout vu. Qu'est-ce qu'elle a dans le crâne cette sauterelle? Elle pense vraiment que l'équipage arrivé cette nuit est venu pour ce genre de choses? Et bien non. Ils sont venus dormir. et aussi parfumer les lits et les chambres avec leur odeur dégoûtante de poisson. Et qui est-ce qui va devoir refaire la lessive ?

Elle fusilla le Levitis du regard, comme si il était responsable de tout ce qui lui tombait dessus.

- A votre âge tout de même ! Mais mangez proprement par le feu ! Vous ne comptez pas que je vous débarbouille quand même ?!
Prenez donc exemple sur la jolie demoiselle là !

Elle se redressa et désigna la médiovienne.

- Elle ne fait pas de bruit, elle n'en met pas partout, elle. Un modèle. En voilà une personne civilisée. Prenez exemple je vous dis. Et pour la peine, je mets sa boisson sur votre ardoise. Après tout pour un hooligan comme vous c'est gratuit, non ? Je vous suggère aussi de lui offrir autre chose. Elle n'a que la peau sur les os.
Et magnez vous, on ne vous a pas appris à vous comporter avec les dames ?

Elle secoua la tête, dépitée.

- Tous les mêmes...

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Earl considéra la serveuse avec l'expression qu'il aurait sans doute affichée si un cafard lui avait soudain adressé la parole.
Il condescendit enfin à regarder dans la direction indiquée par la demoiselle et leva un sourcil dubitatif.

- Je ne vois vraiment pas pour quelle obscure raison j'irais aborder une inconnue qui ne m'a rien demandé et ne demande rien à personne, comme vous le faites remarquer avec tant de justesse. Puisque vous tenez tant que ça à payer ses commandes aux frais de l'auberge, faites, faites. Je m'en contrefiche. Vu que vous commencez à râler pour du miel, j'ai hâte de voir ce que ce sera lorsque votre équipage parfumé au poisson se réveillera et commencera à se rincer la glotte à l'alcool.

Il haussa les épaules avec dédain.

- Et non, on ne m'a jamais appris à me comporter avec les dames. Je ne vous demanderai pas si on vous a appris à vous comporter avec les clients. Si vous attendiez des excuses, un sourire ou un pourboire, votre méthode me semble inadéquate. D'ailleurs votre patron regarde de votre côté et semble au bord de la crise cardiaque. Vous devriez retourner à votre service avant qu'il n'arrache la bordure du comptoir à force de s'y cramponner. Bonne journée.

Sans plus se préoccuper de qui que ce soit, le Lévitis reprit sa lecture.

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Hakuren ouvrit les yeux brutalement... un son strident l'avait tirée de son sommeil réparateur... Elle fronça les sourcils... Du.. violon? mais qu'est ce que c'était que cette auberge qui faisait jouer du violon si tôt?

Elle se retourna, ferma les yeux et... les rouvrit...

- C'est pas vrai... a travers les cloisons, ça ressemble a rien.... Si tant est que cela ressemble a quelque chose en face de l'instrument...

Elle se retourna encore....

- Mais c'est peut-être le médiovien? il n'avait pas dit qu'il était violoniste?

Se redressant brutalement
- Par tous les vents! La petite!

Elle sorti des draps, attrapa ses vêtements qu'elle enfila. Vérifia que la tache avait disparu - a défaut de la température, le procédé fonctionnait - et prit sa besace -carnets compris- pour sortir de la chambre d'un pas décidé voir féroce.

Le son du violon s'était éclairci dans le couloir. Il devint de plus en plus fort a mesure que la mage se dirigeait vers la pièce commune.

En bas de l'escalier, elle vit l'aubergiste rouge de colère mais aussi vert d'inquiétude - ce qui donnait a son teint une inconcevable couleur. Hakuren suivi son regard et tomba sur Earl en discutions mouvementée avec une serveuse. Puis elle vit que ce n'était pas un médiovien mais... une Shalos? décidément, ils étaient partout!

Hakuren se dirigea vers Earl en croisant la serveuse passablement agacée qui lui jeta un regard empli de mauvaise humeur.

- Bonjour Earl... Du violon dès le matin, au réveil... de quoi réveiller un Moo mort... Sinon, bien dormi?

Elle s'installa et se servit une tartine de brioche dorée sur laquelle elle mis du beurre et de la confiture.

- Au fait, vous savez où est la petite?

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- La femme de l'aubergiste s'occupe de la gosse. D'ailleurs elle m'a fait savoir qu'elle n'avait encore jamais vu un enfant aussi léthargique... J'ai eu la nette impression qu'elle me soupçonnait d'avoir causé cet état par un sort.

Assez peu troublé par ce qu'on pouvait penser de lui, Earl referma son livre et se resservit dans la corbeille à pain.

- Elle adore les enfants. Elle s'en occupera comme si c'était le sien tant que nous resterons ici.

Considérant le sujet comme clos, le clerc se carra contre le mur de l'alcôve et se massa les paupières avec une petite grimace.

- Quant à savoir si j'ai bien dormi, la réponse est "non". Certaines cloisons de séparation entre les chambre sont en bois, dans cette auberge... et je peux vous garantir qu'on entend parfaitement les grincements de lit au travers.

Après un regard noir décoché vers le plafond, il mordit dans sa tartine avec férocité.

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- Très bien

Non pas que la mage était soulagée de savoir la petite bien prise en charge, mais elle était effectivement contente d'avoir cela en moins a faire...

- Ah? personnellement, je n'y ai pas fait trop attention... Je pense que j'étais trop plongée dans mes réflexions... En revanche, ce matin, le crincrin de cette demoiselle m'a extirpé vite fait du monde des rêves.... Mais franchement, quelle idée d'organiser des spectacles musicaux le matin?

Ce disant, Hakuren pris un verre et se versa du jus de fruit qu'elle bu entre deux bouchées de brioche au miel

- En parlant des tourtereaux... vous avez l'intention de faire quoi avec eux maintenant que nous sommes loin de Veis?

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- En voilà d'une bonne question, ricana Earl, décidément d'humeur acide.

Rien qu'en voyant la façon dont il pinçait les lèvres, ses hommes auraient su qu'il avait vraiment passé une mauvaise nuit et qu'il valait mieux se tenir à l'écart le temps que la pression retombe. Avec son caractère lévitis-fédorien, le clerc avait à peu de chose près la configuration d'un chaudron avec un couvercle riveté.
Ses explosions de colère étaient aussi rares que dévastatrices, ce qui lui valait divers surnoms du type "Capitaine Puydlaguell", "Sa seigneurie chewgal de grobulie" ou, pour les plus poétiques ou ceux qui révéraient trop leur officier pour oser l'affubler de sobriquets un tantinet irrespectueux, "Dragon blanc".

- Si je devais faire quelque chose avec eux, se serait d'abord les coller dans la chambre la plus éloignée possible. En ce qui concerne l'autre crétin, il faudra que je mette deux ou trois choses au clair avec lui, rien de plus. Quant à la fille, je n'en ai rien à br... rien à faire. Je ne me rappelle pas avoir été engagé comme nounou. Je ne vais pas leur tenir la main, à ces deux inconscients... ni leur tenir la chandelle !

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Sam 17 Oct 2009 - 20:46

Bibi se trouva vexée de la réaction du Levitis. Vexée... mais pas surprise loin de là. Son patron l'appela derrière le comptoir et l'emmena dans une salle derrière. Ils y restèrent quelques minutes et les voix se haussèrent un peu.
une dizaine de minutes plus tard, Bibi ressortit d'une humeur de chien. On pouvait presque voir un nuage lourd et npir au dessus de sa tête.

Elle se dirigea vers Kyara et se planta face à elle, les poings campés sur les hanches.

- Madame. Peut être quand dans votre pays il n'y a pas d'heure et qu'il est normal de manquer de respect aux gens. Mais ici c'est une auberge. Et nos clients s'attendent à y être bien traités. Alors je vous somme d'arrêter votre vacarme illico. Comportez vous comme une bonne petite fille, d'aller vous asseoir, de vous faire des amis et surtout de faire DU SILENCE !

Sur ces mots, elle s'en retourna vers la cuisine, bouillante de rage.

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Kyara voyait les regards mécontents des clients dans la salle, pourtant elle s'en fichait, elle savait ce qu'elle valait de toute façon niveau musique, après tout Senril et la guilde l'avaient envoyé se former chez les meilleurs musiciens d'Adreis. Chacun aillant sa propre façon de travailler.
La violoniste continua donc à jouer jusqu'à ce qu'une serveuse vienne lui hurler dessus :

bibi a écrit:: - Madame. Peut être quand dans votre pays il n'y a pas d'heure et qu'il est normal de manquer de respect aux gens. Mais ici c'est une auberge. Et nos clients s'attendent à y être bien traités. Alors je vous somme d'arrêter votre vacarme illico. Comportez vous comme une bonne petite fille, d'aller vous asseoir, de vous faire des amis et surtout de faire DU SILENCE !

Ce qui lui fit faire une fausse note, la première depuis très longtemps, la shalos fronça les sourcils, décidément ses dernières heures on avait décidé de la frustrer au plus haut point ! De colère, elle fit grincer l'archet sur les cordes, ce qui fit que les verres se mirent à vibrer et certains même se brisèrent. Elle rangea le violon d'ébène et alla rejoindre Adweliven et se fichait complètement de savoir si les verres qui avait "explosé" étaient plein ou vide. La violoniste se laissa tomber sur une chaise en face de la médiovienne, croisa les bras sur sa poitrine et se mit à bouder, ses yeux lançaient des éclairs.

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Ce ne furent ni le bruit venant des parties communes de l'auberge ni les sons de l'activité matinale des quais qui éveillèrent Syld. Ce fut la douce chaleur du soleil qui se glissait par la fenêtre jusqu'au lit.

- Mmmh...

Le jeune homme enfouit un peu plus son museau dans les boucles brunes de Fanaa répandues sur les oreillers. Oreillers qui avaient par ailleurs perdu quelques plumes dans la nuit.
Les cils noirs frémirent, avant de se relever sur un oeil du même bleu que la mer.

Le Shalos tourna légèrement la tête vers les carreaux de verre que la pluie avait battus si fort toute la soirée. Ils laissaient voir un morceau de ciel de l'azur le plus tendre et le plus prometteur, lavé de tout nuage. Il allait faire un temps radieux.

Avec un petit sourire, Syld déposa un baiser sur le bout du nez de Fanaa.

- Fanaa... marmotte... avec l'infinie patience qui le caractérise, Earl ne va pas tarder à monter pour nous tirer hors du lit par les pieds.

Il enroula une des boucles soyeuses autour de son index.

- Je sais que tu as encore envie de dormir, mais j'ai une idée...

Son doigt glissa en douceur sur l'épaule et le long du bras de la dormeuse.

- Marmotte, si tu ne veux pas être réveillée par des grondements de bête furieuse, il va falloir que tu ouvres les yeux, allez !

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Un son encore plus strident... Hakuren senti son verre de jus vibrer, se fendre et... par un heureux (ou malheureux suivant le point de vu) réflex elle gela le contenu en un glaçon... mais aussi abaissa la température de l'entourage. La mage sera les dents... Regarda la shalos passer et ne pu s'empécher de se lever lentement.

Elle se dirigea vers la table de la médiovienne et de la "musicienne" et se planta devant

- Je ne vous remercierais pas de nous avoir réveillé et cassé les oreilles... Voici un jus de fruit bien immérité.

Elle posa le glaçon de jus et de verre devant la shalos et reparti s'assoir avec son compatriote... Et voila qu'elle était aussi bonne humeur que lui. Avec rage, elle sorti de sa besace l'un de ses carnets. Ce fut maintenant le crissement de la plume sur le parchemin qu'on entendait dans le silence glacial de la salle commune.

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Dim 18 Oct 2009 - 14:21

- Mmmmh ?

L'une des main de Fanaa se souleva avec effort pour retomber dans la tignasse de Syld. Puis elle se dirigea tout doucement vers son visage et caressa la pommette, la joue, remonta vers le front. La jeune femme sourit et approcha son visage pour poser un doux baiser sur la bouche de son compagnon.

- grenouille, marmotte, avec moi tu as toutes les bestioles que tu veux...

Ses paupières se soulevèrent sur des iris bleu myosotis. Un regard pétillant accompagné d'un sourire franc et doux quoiqu'un peu endormi. Elle avait quelques mèches sur son visage.

- Bonjour Syld...

Elle se rapprocha de lui et enfouit son museau dans son cou avec un soupir. Sa chaleur, le parfum de sa peau, lui.

- Alors, ton idée ?

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- Finis de te réveiller, lève-toi, et habille-toi, poussin, murmura Syld. Je vais t'expliquer ça après. Mais pas de bruit surtout.

Avec un clin d'oeil et un petit rire, il se glissa hors du lit. La moue déçue de la jeune fille ne lui échappa nullement.

- Allez, debout ! Si tu ne veux pas avoir à expérimenter la mauvaise humeur matinale caractéristique d'un Lévitis mâtiné de Fédorien, il va bien falloir sortir de dessous ce drap.

Il attrapa les vêtements propres pliés sur une chaise et entreprit de se couvrir en faisant abstraction de la blancheur immaculée de la chemise. Mais, ô miracle ! le pantalon se révéla être gris foncé. Cela faisait déjà un peu moins voyant. Comme Earl était plus grand que lui, le bas du pantalon traînait par terre, mais une fois rentré dans les bottes, on n'y voyait plus que du feu.
Syld batailla un peu avec la large bande de tissu qui servait de ceinture, puis alla ouvrir la fenêtre. Un petit courant d'air salé s'engouffra dans la chambre.

- Ouch... il fait encore un peu frais. Mieux vaut prendre le manteau quand même.

Le jeune homme s'assit sur l'appui pour tirailler sur sa ceinture, la moue perplexe.

- Mais comment est-ce qu'il arrive à faire en sorte que ça retombe de cette façon "j'ai la classe, et je le sais", ce fichu m'as-tu vu aristocratique de Earl ? Hum...

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Dim 18 Oct 2009 - 18:17

- Ui... pépia-t-elle.

Fanaa s'étira en gémissant puis roula sur le côté. Elle n'avait pas envie de se lever, non. Rester roulée en boule au chaud était bien plus attirant comme programme... mais elle n'était pas contraignante.

Une toilette de chat avec l'eau froide du bain, peigner ses longues boucles aux doigts, grimacer à la vue de l'ensemble de cuir noir qui ne couvrait rien. Le mettre de temps en temps pour allumer des lueurs d'intérêt dans les yeux bleu-verts du chenapan était une chose. Le mettre tous les jours car elle n'avait pas le choix en était une autre. Il lui faudrait trouver un bout de tissu, du fil et des aiguilles pour se confectionner des vêtements dignes de ce nom aujourd'hui.

Syld avait ouvert la fenêtre et parlé de manteau. Allaient ils passer par la fenêtre et re-rentrer par la porte ? Ce serait amusant.

La Danseuse se rapprocha en deux pirouettes et s'agenouilla devant Syld. Elle repoussa ses mains et de ses doigts agiles noua la ceinture ici, retroussa un bout du pantalon là, tira sur un coin de chemise, redressa le col et s'activa jusqu'à rendre Syld impeccable. Autant qu'un filou pouvait l'être. Ce qui différenciait les aspects généraux d'Earl et Syld était leur style de charisme naturel et changer ceci était impossible.

Après un sourire, la demoiselle se percha souplement sur le rebord, jeta un coup d'œil en bas, huma le parfum iodé de l'air chauffé de soleil, puis se retourna vers Syld en souriant.

- Je suis prête ! chuchota-t-elle.

Pour Syld et Fanaa, suite dans les rues de Faelanir.

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Le prochain qui venait lui parler ne connaitra pas un second jour, on peut dire qu'elle était d'une humeur... massacrante. Elle sera pourtant les dents, ferma les yeux, souffla un peu pour reprendre le contrôle d'elle-même, qu'on râle soit mais qu'on lui dise qu'elle cassait les oreilles, elle ne le supportait pas.
Elle regarda le verre de glace...

* Maitre... *

Si Kyara ne devait pas lui obéir, elle serait repartie sans demander son reste, mais elle devait rester, récupérer Fanaa et rentrer ensuite à Shalanos. La violoniste soupira, se leva doucement, alla au bar, demanda un jus de fruit, donna quelques piécettes pour remplacer les verres cassés et se dirigea vers la jeune femme aux cheveux blanc. Kyara déposa doucement le verre devant la demoiselle, s'inclina devant elle et retourna s'assoir à sa table. Pour finir, elle sortit un morceau de bois, son couteau courbé et commença à tailler dedans.

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Adwel, elle trouvait tout ce la plutot.. amusant. Son authentique sourire enchanteur revint se caler sur ses lèvres alors qu'il n'était pas revenu depuis Shalanos... Les Shalos sont si... spéciaux...

Elle avait eu une appréhension quand la dame aux cheveux blancs avait apporté le verre de glace a Kyara... mais finalement, tout semblait s'apaiser... La shalos boudait, le joli couple de Lévétis (puisqu'ils l'étaient... lévétis... pas couple... quoique vu d'ici...) et un silence baignait la salle commune... soudain rompu par l'abordage de l'équipage. Plusieurs marins firent mine de vouloir "entamer la discutions" mais l'attitude de la Shalos ne leur inspira pas confiance...

Quelques minutes bruyantes plus tard, un couple arriva... avec un homme plutot... sans gène. Sa compagne s'excusa a plusieurs reprises.

- Oh! heu.. non, c'est pas grave, installez vous! c'est vrai que depuis leur arrivé, les marins prennent de la place!

Et elle leur souri en leur proposant de s'assoir - même si le dénommé Gav', l'avait déjà fait.

Sujet: Re: Auberge des Trois Zoris Lun 19 Oct 2009 - 16:57

La jeune femme sourit à la Mediovienne eut un sourire d'excuse pour elle.

- Vous n'êtes pas obligée, vous savez...

Sur ce, Gav la coupa.

- Allez, quoi! Tu vois bien qu'elles nous invitent de bon coeur ! Arrête de te formaliser pour rien, oh je te jure !

- Mais mais...

Ses joues s'empourprèrent.

- Tu plaisantes j'espère, et c'est parce que j'ai suivi qui que je me retrouve ici alors que je devrais être à l'académie?

Il ouvrit la bouche mais elle fut plus rapide que lui.

- Non, tais toi. Contente toi de bien te tenir et de ne pas me faire honte. Bon sang Gav tu es à la table de charmantes demoiselle alors donne une bonne image de toi, quoi ! Tiens toi droit. Souris. Allez souris, arrête de faire la tronche ou elles vont changer d'avis...

- Mais enfin arrête! Tu te prends pour maman ou quoi ?

- Ah ça...

Elle se campa bien droite et le fusilla du regard.

- Monsieur Gavriel Evanyel Jaedynn Vendragon, crois moi que si j'avais été ta mère je t'aurais tiré les oreilles plus souvent qu'à ton tour. Et tu serais plus sortable qu'aujourd'hui.

- Mais arrête ça Eireen ! Pitié ! Tu veux impressionner qui, là? Ton crétin à lunettes est loin tu peux être naturelle, lâche toi un peu ! On est venus ici pour faire un break, tu te souviens?!

Eireen s'assit, croisa les jambes et croisa les bras pour grommeler à son aise.

- "on" comment ça "on", la vérité c'est "tu" moi je t'accompagne juste ralala...

Gavriel tourna un visage avenant vers la médiovienne.

- Je dois admettre qu'elle n'a pas tout à fait tort non plus. Je suis Gavriel et voici ma soeur Eireen. Les prénoms suffiront n'est-ce pas? le reste n'est que perte de salive. Et d'encre quand il s'agit de l'écrire. Donc aucun intérêt. Alors les filles, quels noms vous offerts vos parents dites moi ? Et sinon vous êtes du coin ?

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Kyara regarda le frère et la sœur par dessus son morceau de bois, dont elle finissait les détails, un sourcil froncé :

* Intéressant... *

Gavriel a écrit:: Je suis Gavriel et voici ma sœur Eireen. Les prénoms suffiront n'est-ce pas? le reste n'est que perte de salive. Et d'encre quand il s'agit de l'écrire. Donc aucun intérêt. Alors les filles, quels noms vous offerts vos parents dites moi ? Et sinon vous êtes du coin ?

Avant de répondre, la shalos se leva et vint déposer un magnifique cygne de bois devant Hakuren :

- Pour m'excuser pour le verre

Sur ce elle retourna à sa table :

- Je me nomme Kyara, violoniste de mon état et je viens de la sombre Shalanos, dit-elle en s'inclinant devant le jeune homme, ce qui laissa bien entendu entrevoir un très joli décolleté

La jeune femme retourna s'assoir en face de lui, le fixant de ses yeux vairons.

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