Le Cottage Fleuri

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Resh avait commencé à s'occuper de l'animal. Ça, il savait faire. Ces gestes étaient familiers, et reposants. Ce n'était pas grand-chose, mais il fallait bien commencer à payer ses dettes à l'homme qui fait briller le soleil et à ses hôtes.

Il avait très faim, mais il devait s'acquitter de sa tâche correctement.

Il ne vit pas tout de suite la demoiselle entrer. Il finissait de peigner la crinière du cheval. Et le temps qu'il se mette à lire, il ne compris que la dernière phrase, mais elle parlait de nourriture, de serviettes et de boissons chaudes. Resh l'aimait bien, elle était gentille. Il lui fit un sourire et mis sa main droite sur son menton avant de la diriger vers le bas en signe de remerciement. Il ne savait pas si elle comprenait mais il fallait quand même être poli.

Alors qu'il avançait vers la demoiselle, il vit que, derrière elle, la porte s'ouvrait de nouveau. Une autre fille s’avançait dans la bâtisse. Les yeux clos et les jambes faibles, elle semblait sur le point de s'évanouir. Resh s'approcha d'elle alors qu'elle tombait à genoux. Il ne savait pas quoi faire. Il lança un regard interrogateur vers la gentille brune, puis posa un genoux a terre avant de poser délicatement la main sur l'épaule de la malade, en affichant une expression de compassion et d'incompréhension.

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Les yeux fermés, Ayana respirait bruyamment, à la recherche d'un peu de répit. Et là, dans sa tentative légèrement désespérée pour calmer les battements de son coeur emballé, elle sentit un attouchement. Sur son épaule.

Elle n'était pas seule.

Ses yeux s'ouvrirent brusquement et la chasseresse poussa un grognement de peur mêlé à de la douleur, alors qu'elle se jeta de toutes ses forces plus loin, afin d'échapper à ce contact qui lui faisait horreur.
Assise sur le sol, haletante, elle avait refermé les yeux, alors que se bousculaient dans sa tête les mots "fuir", "battre", "calme" qu'elle n'entendait qu'à moitié tellement ses oreilles bourdonnaient.
La Sang-mêlé fint par rouvrir ses yeux orageux, tandis que sa main cherchait furieusement sa dague. Avec un juron, elle se rendit compte qu'elle était restée dans son baluchon, près de l'homme.
Un homme, qui, finalement, n'avait pas l'air... Méchant ?

Un peu aveuglée par la lumière, elle tourna la tête de tous les côtés, faisant voltiger l'eau de ses cheveux un peu partout, comme ferait un chien qui s'ébrouerait. Sous ses dizaines de taches de rousseur, elle avait brusquement pâli. Non seulement, il y avait un homme, mais aussi une femme. Autant le premier lui semblait "aisé" à se défaire, autant la brune ne lui inspirait pas confiance quant à l'issue d'un possible combat. Et elle ne se sentait pas les jambes pour fuir à nouveau à l'aveuglette.
Ayana avait envie de vomir, son épaule lui faisait mal, ses jambes ne tenaient plus, elle était fatiguée et ras-le-bol de courir !
Quelle piètre chasseresse elle faisait, songea-t-elle non sans une amère ironie.

Un instant...

Ce visage lui disait quelque chose.

Elle commença à dévisager la femme devant elle, ses yeux gris clair plissés en une drôle de mimique.

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Les yeux vairons croisèrent les yeux gris de la jeune femme

* oui, c'est bien elle *

Kyara s'approcha doucement pour ne pas l'effrayer et se mit à sa hauteur :

- Contente que tu ais réussi à sortir de la galère dans laquelle on était.

La shalos se releva, avec la pluie ses cheveux violine avaient foncé.

- Nous ferions mieux d'aller dans la maison, il y a de quoi se réchauffer, manger, boire et se soigner au cas où. Tu pourras marcher encore un peu ?

La violoniste tendit la main à la jeune femme en face d'elle.

- Un dernier petit effort et tout le monde pourra se reposer !

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Tandis qu’ elle fuyait vers l’avant, lui, surpris, fut déséquilibré vers l’arrière. Il lui avait fait peur. Elle était comme une biche, apeurée, blessée et paumée. Resh se souvenait d’en avoir ramené une endormie dans la maison de sa mère. Elle n’avait pas été contente qu’il l’installe au milieu du salon, car la biche s’était réveillée, elle avait eu la même réaction que la jeune fille, mais en pire.

Resh resta à distance, et la gentille s’occupa de la nouvelle venue. La pauvre demoiselle était toute mouillée, elle semblait avoir froid et être fatiguée. Connaissant Gentille, elle allait surement lui proposé de la nourriture, des serviettes et des boissons chaudes. Resh se leva, essuya ses mains sur son pantalon de toile déjà bien sale, et attendit sagement que les demoiselles aient fini de discuter. Gentille lui avait dit qu’il pourrait manger, il la suivrait pour ne pas rater cette occasion.

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Avec soulagement, Ayana esquissa un demi-sourire. Oui, c'était bien la jeune femme qui s'était battu dans le Palais à peine quelques heures plus tôt.
Et elle lui parlait d'égale à égale, ce qui était en soi, preuve d'une certaine honnêteté et une droiture évidente. Après avoir jeté un rapide coup d'oeil à l'homme pas très loin, elle décida que si lui était avec elle, il ne devait pas y avoir de dangers.
Ce fut donc avec un réconfort tout neuf que la semi-Dédrane accepta tacitement ce qu'on lui proposait. Un endroit calme, à l'abri, et chaud, pour qu'elle puisse se reposer un peu.
Toutefois un peu intimidée, Ayana ne répondit pas à la shalos, pourtant très gentille et prévenante, mais cependant, fait nouveau, elle accepta la main qu'on lui tendait. La course avait complètement réduit ses jambes en coton, tout comme le saut du premier étage sans doute, songeat-telle encore une fois avec un peu de dépit. La Semsha se remit donc debout, un peu flageolante, mais avait retrouvé quelques couleurs et un petit sourire espiègle.

" Comme vous disiez, après une vraie galère comme on a eue... Ca ne ferait peut-être pas de mal..."

Puis elle se tourna autant qu'elle le put vers l'homme, qui s'était tranquillement posté en retrait, et lui adressa un signe de main pour le remercier, ne connaissant ni son nom, ni pourquoi il était là non plus, puis un sourire un peu coupable. Elle n'aurait peut-être pas dû être aussi ... Comment on pouvait qualifier ça ? effarouchée ?

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Kyara aida la dédrane, sans pour autant lui faire penser qu'elle l'aidait à se tenir debout. La shalos se sentait aussi très fatiguée mais cela devrait attendre que tout le monde soit installé ! Elle ouvrit la porte de l'écurie, vérifia que tout le monde était prêt à la suivre, prit son courage à deux mains et s'élança sous la pluie, assez lentement pour être sûre d'être suivie, et assez rapidement pour éviter d'être encore plus trempé.

C'est ainsi que le groupe d'aventurier à l'intérieur de la maison vit arriver trois personnes trempés jusqu'aux os.

- brrrrrrr !!

Kyara se précipita sur la serviette qu'elle avait laissé quelques minutes avant, s'essora rapidement les cheveux, se précipita à l'étager récupérer d'autres serviettes, redescendit et en donna aux deux nouveaux arrivants.

- Servez vous, avant que ça ne soit froid !

Kyara se servit une tasse de café, se mit devant le feu pour se sécher un peu et se réchauffer un peu plus vite. Une fois sa tasse finit, la shalos se précipita à nouveau à l'étage cette fois ci pour voir si elle ne pourrait pas trouver des affaires sèches pour les nouveaux arrivants. En profitant pour se changer elle-même.
Elle s'habilla donc d'un bustier noir, mais cette fois la jupe était noir et bleu nuit. Elle trouva de quoi habiller Shadow, ce n'était pas difficile avec les affaires que Senril avait laissé.

* Maitre... * Elle soupira. Et ne sentit la présence de Shadow au moment où il lui posait les mains sur les hanches et se collait à elle.

- Tu devrais penser à fermer les portes quant tu te déshabilles surtout avec du monde autour, lui susurra-t-il à l'oreille, se timbre de voix qui lui fit penser à son Maitre.

La violoniste remarqua qu'il avait le même timbre de voix que Senril, légèrement différent mais subtilement identique. Elle sentit son souffle descendre dans son cou, puis ses lèvres doucement si poser, un frisson lui parcouru le corps. Il lui écarta les cheveux encore mouillés pour venir l'embrasser au niveau de la nuque pour descendre au niveau de l'omoplate. Kyara ne savait plus trop comment réagir, elle était fatiguée et les autres attendait en bas... Pourtant quand elle sentit des mains partir à ses endroits sensibles, elle ne put s’empêcher de gémir, jusqu'à ce qu'une violente douleur au niveau de l'épaule lui fasse pousser un cri de surprise...

les personnes au rez-de-chaussée purent entendre un cri suivit d'un grand "boum"

Kyara venait d'expédier Shadow à l'autre bout de la chambre :

- Mais ça va pas non !!!! s’écria-t-elle en portant la main à l'endroit mordu.

Shadow se releva, un sourire tendancieux accroché les lèvres. La violoniste lui lança un regard noir !

- J'aurais du te laisser en ombre tient !!! grommela-t-elle

Après tout, elle avait d'autres chats à fouetter pour l'instant. Finir de trouver des affaires pour les autres. Le "jeune" homme s'approcha à nouveau d'elle, mais ne fit que l'effleurer pour se changer à son tour. Elle le regardait du coin de l’œil tout en cherchant des affaires qui pourrait aller à l'autre homme. Pour ceux qui avaient leurs affaires déjà ici, elle préférait leur laisser le soin de se les choisir eux-même. Elle trouva enfin son bonheur, un pantalon noir, même si vu la taille il serait un peu court tout de même, Senril était grand mais tout de même pas autant que lui, et une chemise bleu foncé. Elle continua tout de même à chercher pendant quelques minutes de plus, elle pouvait peut être trouver mieux... Mais non, rien d'autres.

Bon... La shalos se tourna vers Shadow, qui finissait de s'habiller, pour la énième fois elle se dit que s'il avait été blond elle aura put le prendre pour Senril...

- Veux-tu bien arrêter de penser à lui quand tu me regardes. Il se retourna pour lui faire face, je ne suis pas lui, il n'est pas vraiment moi.

Il prit la direction de la sortie

- Et mon vrai nom est Shaïgan, lui dit-il dans un murmure en passant devant elle, elle crut y desseller une pointe de mélancolie

Kyara resta quelques secondes interloquée, son cœur s'était serré en entendant se nom... Pourquoi ?... Elle se secoua, elle verrait cela plus tard. Cette fois c'est dans son armoire qu'elle chercha des affaires pour la dédrane, elle finit par tomber sur un ensemble pantalon/tunique d'un vert foncé. Elle leva un sourcil tout en se demandant d'où il sortait ! Elle finit par hausser les épaules et redescendit enfin avec ses trouvailles.

Elle présenta la tenue verte à Ayana

- Je pense que ça devrait t'aller, je te le pose là en attendant, lui dit-elle en le posant sur une chaise puis elle se tourna vers le géant, ça c'est pour toi, y a de grandes chances pour que se soit un peu juste voir trop court, mais je n'ai pas pu trouver mieux. Après manger, je te montrerais où te laver, je pense que ça te fera du bien, elle lui dit tout ça doucement sans un ton agressif. Je te les pose à coté de toi.

Shadow avait été se rassoir tranquillement une nouvelle tasse de café dans les mains, tout en suivant Kyara s'agiter dans tous les sens. Elle se resservit une tasse de café et finit par s'affaler dans un fauteuil, tout en soupirant d'aise...

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Bien que lasse, Ayana suivit de son mieux la Shalos aux cheveux sombres. Ils traversèrent la petite cour qui séparait le bâtiment et les écuries où elle s'était échouée par hasard, se détrempant à nouveau et manquant à plusieurs reprises de glisser, mais la perspective d'être au sec l'empêcha de trop s'en formaliser.

Lorsqu'ils entrèrent, Ayana s'était mise légèrement en retrait par rapport aux deux autres. Bien qu'heureuse d'avoir été reconnue et invitée, elle craignait de faire une erreur et comme elle préférait prévenir que guérir, elle resta près le la porte, dégoulinante d'eau de pluie. Claquant des dents et réprimant à grand'peine son envie d'essorer ses longs cheveux (et par ailleurs d'inonder le sol), la chasseresse inspecta rapidement la pièce... Et son regard métallique tomba sur un groupe de gens. Son coeur, déjà bien emballé, fit une embardée supplémentaire en se rendant compte que le destin semblait l'avoir ramenée avec ces gens là. Il y avait la jeune femme qui l'avait rabrouée pour sa maladresse, son frère sorcier puis la prétendue guide. Ses yeux papillonnaient en passant d'un combattant à l'autre. Les souvenirs du combat lui revenaient en mémoire. L'odeur du sang, l'adrénaline, la peur aussi. Sa mâchoire claqua doublement plus fort.

Alors que la shalos était montée à l'étage, elle la vit revenir avec des serviettes. Avec une petite inclinaison de tête, Ayana prit la serviette avec une immense gratitude et enfouit son visage pâle dans le tissu moelleux et tiède. Des bruits de pas lui indiqua qu'elle était remontée ensuite. La semi-Dédrane resta plusieurs minutes la tâte contre sa serviette, respirant la bonne odeur de linge propre, faisant passer sa fatigue. Elle allait s'en séparer quand elle entendit brusquement un cri, accompagné d'un BOUM. Les sourcils haussés, et le teint blême sous ses tatouages et ses taches de rousseur nombreuses, elle se demandait ce qu'il se passait. Mais peu après, son hôtesse redescendit, sombre mais toutefois, les bras chargés de vêtements. Elle haussa les sourcils, non pas effrayée mais avec une grande surprise quand elle lui tendit des affaires sèches, qu'elle posa ensuite sur une chaise. Elle n'y toucha pas, préférant tout d'abord essuyer ses bras et sa nuque.

Interdite, elle resta immobile, un pâle sourire éclairant sa figure alors qu'elle ne savait pas du tout quelle conduite adopter. Ayana était après tout, une étrangère. Bien accueillie cependant.

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Ethylin n'avait pas été très sure de vouloir venir. D'abord parce que la jeune femme qui l'avait prise en main avait parlé de son "état" et que ça avait toujours son petit effet néfaste sur la fédorienne. Ensuite parce qu'elle ne voulait pas avoir de comptes à rendre à ces gens. Mais lorsque l'homme avait pris les rênes de son cheval pour suivre le groupe, elle n'avait rien pu faire. Bien sûr, elle avait protesté, soutenant qu'elle pouvait très bien se déplacer toute seule, qu'elle n'avait jamais dit qu'elle venait, qu'il lâche sa foutue bête, non mais... Il fallut bien qu'elle se rende à l'évidence, son chevalier servant n'entendait rien. Alors elle arrêta de rouspéter pour se laisser mener, boudeuse, jusqu'au cottage. Elle avait bien espéré un moment que ce soit le nom d'une auberge, mais apparemment non, c'était une maison, qui appartenait à quelqu'un même si la combattante avait du mal à savoir qui. Descendue de cheval, Ethylin se laissa amener à l'intérieur, pas mécontente quand même de se retrouver au sec.
Elle attrapa la serviette qu'on lui proposait avec un hochement de tête pour remerciement et alla s'installer près du feu pour se sécher. Pas besoin de se changer, elle sècherait bien assez vite. Avec un soupir qui laissait entrevoir son soulagement et par là même la fatigue qui l'écrasait, elle trouva une chaise et s'y laissa tomber, plaçant une main protectrice sur son ventre rebondi. S'il n'y avait pas eu autant de monde autour d'elle, Ethylin se serait laissée partir vers le monde des rêves, mais puisqu'elle était invitée, il fallait bien faire montre d'un minimum de politesse.
La propriétaire des lieux semblait être la shalos qui ne restait pas en place. Après avoir suivi ses allées et venues en tout sens quelques minutes et froncé les sourcils deux ou trois fois devant tant d'activité alors qu'elle était épuisée, la fédorienne se racla doucement la gorge pour attirer l'attention de Kyara qui distribuait visiblement des habits secs à tour de bras.

-Je dois vous remercier de m'avoir accueillie chez vous... Mais je risque de ne pas être une hôte très intéressante. Dans l'immédiat, j'aurais besoin de dormir et après... Après il faudrait que je reparte. Je ne sais pas quoi vous offrir en échange de cette hospitalité.

Ethylin était divisée entre deux sentiments pour Kyara. D'abord l'exaspération, cette fille ne savait décidément pas tenir en place. Et puis une sorte de sympathie qui lui fit sourire à la shalos. Un sourire presque maternel.

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Resh suivit les femmes sous la pluie. La biche semblait calmé, mais il gardait ses distances. La belle pouvait rechuter. Il suivit les femmes jusqu’a l’interieur. Il tentait de se faire tout petit mais avec ses deux mètres de haut ce n’était pas facile. Il accepta avec plaisir la serviette seche. Elle était douce et sentait bon. Resh hésita a se mettre torse nue pour essorer ses guenilles. En fait, c’était les vetement que sa maman avait confectionné pour tout les jours, mais il les portait depuis presque un an qu’il était parti de chez lui, et ils avaient souffert. Même si elles étaient trempées,il les gardatsur le dos, il n’était pas le seul a dégouliner partout dans la pièce.

Il repéra la jolie grosse dame assise dans un coin. Bien qu’elle lui avait lancer un drôle de regard à l’arriver près de la maison, elle au moins n’avait pas peur de lui. Il s’assit a coté d’elle, et attendit la nourriture. Il avait faim, et malgré qu’il ressentait cela depuis un long moment, il ne s’habituait vraiment pas à cette sensation.

Il observa un moment les personnes qui l’entourait. Ils étaient tous beau, cetrains avaient des vêtement étaient riches, d’autres portaient des tenue plus pratiques mais avec élégance. Jolie aurait été a son aise dans des vêtements comme ceux de ces filles. Peut être que si il avait pu lui en donné elle serai rester avec lui. Si il avait était aussi chic que le garcon peut être que ca aurait été différent.

Alors qu’il était en train de se dire qu’il avait surement l’air étrange entouré de tant de luxe, Gentille redescendit l’escalier avec des vetement, qu’elle lui donna. Resh lu ses lèvres avec attention pour être sur qu’il ne se meprenait pas. Il les déplia avec admiration, et les replia avec precaution. Décidement Gentille étaient une sainte. Un peu tard il lui signa merci, comme il l’avait fait precedement. Concentré, il lu ce que disait sa voisine, et fit acquiessa ses dires. Il ne savait vraiment pas comment la remercier.

Quoi que … il sortit du fond de sa poche le zoris trouvépar terre, et le regarda fixement. Cela pourrait remercier des services, mais sa maman lui disait que ce n’était pas un moyen convenable de remercier une amie pour un cadeau qu’elle faisait. Qu’il était mieux vu d’en faire un en retour. Mais il n’avait rien. Il posa de nouveau ses yeux sur les vetements se demandant comment il les mériterait.

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La fatigue... Le poids du monde semblait pendu à ses paupières. Une chape de plomb entourait son esprit brumeux. Kyara était plus vive qu'elle... Comment faisait-elle pour être si... réveillée?

Adwel secoua la tête en se demandant où la Shalos repartait. La fédorienne enceinte s'installa sur une chaise. Personne ne semblait véritablement la voir... De toute façon, la voleuse avait envie de disparaitre pour se reposer...

A cette pensée, elle se senti encore plus fatiguée. Elle frissonna puis se dirigea telle une somnambule vers l'étage et la chambre qu'elle partageait avec Hakuren. Personne ne l'avait vu monter... de toute façon, personne ne la voyait.... mais cela, la voleuse ne le savait pas.

La porte de la chambre refermée, elle se changea sans se demander pourquoi ses vêtements n'étaient pas plus mouillés que cela. Elle retira donc son pantalon et son corset de cuir bleu nuit puis sa chemise noire. Elle enfila des vêtements en lin bleu sombre, tout aussi fonctionnels mais plus confortable. Puis elle soupira et se coucha. Une fois sous les couverture, elle sombra dans un océan de sommeil peuplé d'obstacle en tout genre alors qu'elle tentait vainement de poursuivre une silhouette habillée de violet. Mais la jeune femme s'éloignait d'elle inexorablement alors qu'elle luttait contre un mur d'eau qui la retenait et la fatiguait.

Spoiler:

Réputation : 391 Age : 32 Localisation : La Rochelle

Les yeux brillants, Ayanase mit à éternuer. Une fois, deux fois, son corps se secouant tout en entier.

- Aaa.. Atchiiu !

Elle tenait une sacrée bonne crève, se dit-elle en touchant ses cheveux complètement trempés. Ses yeux d'un gris dilué se tournaient de tous les côtés. Tout le monde paraissait exténué, et la chasseresse commençait vraiment à avoir froid. Hésitant encore une dernière fois, elle regarda celle qui l'avait invitée. Elle ne la regardait pas. Allez, vite. Elle saisit le linge sec, sa serviette et s'esquiva le plus discrètement qu'elle put à l'étage, là où Kyara faisait ces allers-retours. Par déduction, il devait y avoir des pièces pour se changer.

Ayana monta silencieusement l'escalier pour ne pas troubler le repos du groupe du rez-de chaussée et se retrouva sur le palier. Plusieurs portes, des deux côtés du couloir.
La quelle prendre ? Elle se gratta la tête un peu perplexe.

" Au pif... Am stram gram..."

Son doigt était dirigé vers la porte du fond. Elle s'y dirigea avec empressement, le contact de ses vêtements lourds d'humidité la faisaient grimacer de plus en plus. La semi-médiovienne poussa avec une certaine timidité la lourde porte de bois, et jeta un petit coup d'oeil à l'intérieur. Il n'y avait personne dans cette superbe chambre. Petit soupir de contentement et de soulagement mêlés, elle était toute seule. De quoi aurait-elle eu l'air si il y avait eu une femme ou pire, un homme ?
Elle referma sans bruit et précautionneusement le panneau. Sur une chaise, un corset de cuir et une chemise sombre. Ce n'était pas une chambre d'amie, elle devait surement appartenir à sa délicieuse hôtesse Shalos. Mais la seule chose qui comptait pour l'instant, c'était d'être au chaud.

D'un geste impatient, elle retira son pagne complètement trempé et le posa sur la table. Frictionnant avec force ses longues jambes glacées, elle attrapa le pantalon vert sombre que Kyara lui avait donné et une fois le bas séché, l'enfila. Pile poil, songea-t-elle en regardant ses hanches un peu trop marquées. Puis elle ôta sa tunique, dans le même état que le reste. Sa poitrine raidie par le froid et ses épaules humides la faisaient frissoner. Pourvu qu'elle n'attrape pas de rhume, ce n'était pas le moment. Comme pour éloigner d'elle cette perspective peu réjouissante, Ayana se frotta avec doublement plus d'énergie et regarda de plus près la tunique. Un vert noble, accompagné de petites fioritures couleur crême et or. Des manches longues, s'extasiait-t-elle en retirant le bandage sur son épaule meurtrie, et de jolis boutons cuivrés.
C'était magnifique !
Ni une, ni deux, après s'être brièvement séché les cheveux, elle revêtit la superbe trouvaille. Du coin de l'oeil, elle vit un miroir. Il était près du lit. Sans prêter attention aux couvertures remontées, Ayana se plaça devant la glace. Sa chevelure auburn bouclait, et atteignait à peine la base du cou; elle y passa les doigts afin de défaire les noeuds et demmêla les plumes qu'elle y avait tressées il y a fort longtemps. Elle n'était pas si ma...

Un bruit.

Elle avait sursauté et regardait le lit. Un son de respiration lui semblait-elle. Le coeur battant furieusement la chamade dans sa poitrine, elle s'avança inquiète et sans trembler, écarta quelque peu les draps. Il n'y avait rien. Juste une sensation d'humidité désagréable. Etait-ce invisible ? Cela se pouvait très bien. La surprise l'emportant sur la peur, elle porta la main à l'objet que ses yeux ne puvaient discerner. Et elle sentit de l'eau. Le temps qu'elle réalise quoi que ce soit, sa main se retrouva aussitot trempée, tout en entendant respirer.
C'est avec une peur presque panique qu'Ayana se rua hors de la chambre en faisant claquer la porte. Pieds nus, manquant de glisser, elle se précipita sur le palier. Avisant les gens en bas, elle baragouina quelque chose avec un accent impossible à déchiffrer.

" Venez vite !! Il y a quelque chose.. Dans.. Dans la chambre !!"

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Alors qu'il se demandait si l'interminable attente du repas était le prix à payer de la gratuité. Il vit Biche apeuré et à moitié recoiffé redescendre les escaliers. Elle semblait avoir été attaquée.

Il se leva d'un bond, et pris un tisonnier en passant devant la cheminée. Priant que la grâce de l'homme qui fait briller le soleil illumine son chemin, dirige son bras armé, protège ses nouveau copain et fasse arrivé le repas retardé, il dépassa Biche, et monta l'escalier en tête. Si il y avait un danger il l'affronterai en premier. Guidé par les indications approximatives de la demoiselle, il avança prudemment dans le couloir, s'assurant de n'être surpris par aucun coté, il s'approcha de la porte fermée.

Hésitant à ouvrir frapper ou défoncer, il finit pas poser sa main sur la poignée, tourner la clinche et franchir le seuil sans pouvoir s’énoncer, et prêt à défoncer tout étranger menaçant ou armé.

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La fatigue l'avait emportée loin, très loin. Adwel se laissait déporter par des courants inconnus, dérivant, noyée dans un rêve inconscient.

Elle ouvrit ses yeux, doucement. Le vide était autour d'elle. Rien. Elle flottait dans le vide. Pourtant, ce vide était presque palpable. Presque comme l'eau.

Il ne faisait pas noir. Une impression bleutée émanait de ce qu'on pourrait appeler l'horizon... même s'il n'y en avait pas.

Il n'y avait pas réellement de son. Juste des chuintements comme un ruisseau lointain.

La voleuse de parvenait pas a réfléchir.

Une note de harpe. Elle tourna la tête vers la gauche. Une autre. Une mélodie plaintive puis le silence.

Adwel voulait "voir" par "la-bas". Elle senti lentement son corps "bouger" dans l'immatériel. Puis une voix...

Citation :

- Maman ? .... Maman Adwel ? C'est toi ?

Cette fois, Adwel "voyait" comme de la brume autour d'elle. Elle devinait des sihlouettes d'arbres. Mais elle ne pouvait pas approcher d'avantage... Qu'est-ce que cela signifiait?

Elle avait reconnu la voix. Sa voix... Elle voulu parler... mais un son étrange sortait de sa bouche et sonnait à ses oreilles comme le chant d'un oiseau.

- Fanaa.... Fanaa où es-tu?

Le chant s'écoula vers la brume, laissant Adwel épuisée dans l'océan de vide. Les courants l'éloignaient doucement pour la ramener vers son point de départ.

Réputation : 391 Age : 32 Localisation : La Rochelle

Sans attendre, l'homme maigre qu'elle avait rencontré un peu plus tôt, s'élança à l'étage armé d'un tison à blanc. Ayana, à moitié tremblante, le suivit.
Il ouvrit la porte et toujours silencieux, resta sur le seuil, paraissant évaluer le danger.
La jeune femme rousse s'était cachée dans son dos, effrayée mais résolue à ne pas laisser seul face au danger ce nouvel arrivant.

Seulement, la chasseresse douta que Resh ait noté que le danger n'était pas que dans la chambre, mais en l'occurence, dans le lit. Timidement, elle le tira par la manche et lui désigna d'un doigt brûlé le grand lit, dans lequel s'inscrivait une forme. Le coeur battant à tout rompre, Ayana regarda l'homme un peu anxieuse.

" C'est.. C'est là..."

Réputation : 1268 Age : 42 Localisation : Mazamet

Kyara n'avait pas fait attention avant de se rasseoir qu'il n'y avait déjà plus rien sur la table. Elle se leva, lentement, elle avait l'impression que ses membres pesaient une tonne et avait du mal à se concentrer sur ce qu'il se passait autour... D'ailleurs le gens n'étaient pas entrain de tourner là ? Elle se sentit partir, quelqu'un la rattraper puis des cris puis plus rien, le noir...

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Shadow surveillait Kyara du coin de l’œil et se précipita pour la rattraper avant qu'elle n'atteigne le sol. Puis la dedranne réapparu en hurlant en haut des escaliers. Le géant se précipita à son tour et tous deux disparurent de sa vue. Il regarda Kyara évanouit dans ses bras. Il ne pouvait rien faire ici de toute façon. Le shalos monta à son tour à l'étage et alla déposer la demoiselle dans son lit. Il la regarda quelques instant puis alla rejoindre les deux autres dans la chambre.

Quelque chose était étrange dans cette chambre, comme ça il n'aurait pas su dire quoi... Ce n'était pas la chambre de la médiovienne ? Ne l'avait-il pas vu monté il y a quelques instants à l'étage ?

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La chambre était vide. Aucun homme, aucun monstre d'Elixia, aucun danger apparent. Resh se demanda si il ne devait pas chercher une souris ou une petite araignée. De celles qui effraie les faibles femmes en vivant simplement leurs vies.

Biche l'avait suivit, ce qui renforça l'idée que le danger n'était pas réel. Elle lui tira la manche et désigna le lit.

Toujours dans le flou le plus total sur la nature de son adversaire, il resta prudent, et a distance essaya de distinguer si un assaillant s'était caché en dessous. Rien.

Progressant vers le meuble pointé par Biche, l'arme haute, il remarqua du coin de l'oeil qu'un des hommes avait rejoins la demoiselle sur le seuil. C'était celui qui semblait le mari de Gentille, qui l'avait attrapper alors qu'elle s'évanouissait au moment où Biche descendait et sonnait l'alerte. Si il revenait aussi tot c'était surement que sa femme allait bien, et qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter.

Une fois assez proche du lit, Resh remarqua enfin la forme qui s'inscrivait sur le matelat. Une forme mais pas de poids. Une silhouette mais pas de contour. Etrange effectivement. Resh enfonça lentement le tisonnier ignescent dans l'invisible phenomène. Le métal s'éteignit alors dans un sifflement caractéristique.

Tandis que de la fumée s'échappait du tisonnier de Resh, une vague humide remonta le long de l'arme et vint lui lécher la main. Surprit il lâcha son instrument et fit un pas en arrière.

Il jeta un regard vers les deux autres, et pris dans leurs présence la force nécessaire pour agir de nouveau. Il prit le rebord du lit ou gisait l'inquiétante magie et l'adrénaline aidant, renversa le meuble.

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Adwel réfléchissait. Elle devait rêver... il n'y avait que cette explication à ce monde illogique.

Du rouge apparu dans l'environnement. Puis, de la chaleur... La voleuse n'avait même pas eu l'impression qu'il fasse chaud ou froid. Mais la, c'était clairement de la chaleur vive... Une douleur... Vive qui la traverse.

Elle hurla mais toujours un cri d'oiseau sortait de sa gorge.

***

Dans le monde réelle, le cri de l'oiseau blessé sortait de la masse invisible mais discernable avec la vapeur qui l'entourait encore légèrement. Le tisonnier fini de se faire absorber et disparu avec la masse.

***

Une barre de fer se matérialisa. En fait, c'était un tisonnier. Il était la source de la lueur rouge mais celle-ci s'effaçait a mesure que le fer se refroidissait. La voleuse s'approcha et prit l'arme. Que se passait-il? D'où venait ce tisonnier?

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Après avoir rencontré quelques difficultés à retrouver leur chemin depuis les rues de Medievir (le sens de l'orientation n'était pas le fort des deux jumeaux), Lynn, Sek et Eyrol, trempés de pluie, franchirent enfin la porte du Cottage... Et ne virent personne.

L: - Ben ça... Tu crois qu'ils sont tous couchés ?

S: - Ce ne serait pas étonnant, vu la nuit qu'on a passé.

L: - On a donc plus qu'à...

S: - Attends, j'entends du bruit à l'étage. Allons voir.

Ils montèrent les escaliers sans trop se presser (et en laissant derrière eux une belle piste humide). Alors qu'ils arrivaient en haut, un potin de tout les diables se fit entendre. Les levitis se précipitèrent vers l'origine du bruit.
C'est ainsi qu'ils entrèrent dans le chambre où se déroulait une scène qui leur parut tout à fait incompréhensible. Cela n'arrangea pas l'humeur de Lynn.

L: - Mais... Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

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Ayana était toujours sur les pas de Resh, vraiment effrayée par ce qu'elle ne voyait pas. La surprise passée, elle avait donné l'alarme et à présent, elle s'apprêtait surtout à se battre à nouveau. Le lit avait été renversée, tout comme ce qui l'avait terrorisée plus tôt.
Cette masse invisible était étrange, elle... Elle parlait ! Pas un langage compréhensible du moins, mais des sons, qui en soit, la surprenait.
A quelques mètres du grand homme maigre, la chasseresse était postée, armée de son simple coutelas.
Avec ahurissement, Ayana assista à la disparition du tisonnier, avec un cri de stupeur.

Et là, une autre bruit. Un bruit de portes. Ayana, complètement affolée, se tourna vers la source du bruit, l'arme à la main et prête à bondir. Sauf que son expression ahurie demeura encore sur son visage enfantin quand elle crut reconnaître d'autres personnes. Deux personnes avec lesquelles elle avait combattu, et qu'elle n'aurait jamais pensé recroiser.

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Une secousse. Une vague. Adwel s'accrocha instinctivement à la barre de fer mais fut emportée par les courants.

***

Dans la réalité, lorsque le lit fut renversé dans un grand fracas, on put entendre (pour ceux qui le pouvaient) comme un déversement d'eau sur le parquet. Pourtant, aucune flaque n'était visible. Ceux qui avaient des notions de magie purent deviner une onde diaphane avant que tout ne disparaisse.

***

En danger... Adwel se sentait en danger! Il fallait réagir. Mais elle ne savait même pas où elle était et ce qui la menaçait! Elle s'agrippa encore plus fermement au tisonnier et ferma les yeux.

***

Un éclair bleuté. Une forme jaillit du parquet. Immense, comme un colosse d'eau. Impersonnel. Mais muni étrangement du tisonnier. Le monstre semblait a la fois visible et invisible. Il se mouvait doucement et plutôt de manière pataude, comme surpris de sa propre réalité.

***

Adwel luttait contre un courent qui la frappait de face. Elle avait du mal a resister à cette force. Puis, elle décida de suivre l'onde, attendant. Elle gardait les yeux fermés. N'osant pas affronter la réalité.

Réputation : 515 Age : 38

Une créature énorme, armée d'un tisonnier, qui semblait menacer les personnes présentes dans la pièce ! Le sang de Lynn ne fit qu'un tour. Elle leva le bras, et déjà les terribles griffes d'air étaient prêtes à s'abattre... Sauf que quelque chose pesa de tout son poids pour l'empêcher de finir son geste.

L: - Sek ! Mais qu'est-ce que tu fais espèce d'imbécile ! Tu me gênes !

S: - C'est toi l'idiote ! Arrête ton sort tout de suite ! Tu n'as toujours pas appris à réfléchir avant d'agir ? Ce truc semble fait d'eau, que va-t-il se passer si tu l'exploses ? Au mieux, il se reforme, au pire, il se multiplie... Ça nous ferait une belle jambe tiens ! Et on ne sait même pas s'il est agressif. Mieux vaut l'observer un peu avant d'agir, en se tenant sur nos gardes.
S'il attaque, l'idéal serait soit de le geler, soit de le vaporiser, soit de le souffler violemment à l'extérieur. Du moins s'il s'agit d'une créature. Si c'est une invocation ou le fruit d'un sortilège, il faut trouver et démolir celui ou celle qui le manipule.
Zut, dans une situation pareille, nous aurions bien besoin d'Adwel ou d'Hakuren !

L: - Peuh, poule mouillée !

La jeune femme repoussa son frère, mais s'abstint de lancer sa magie. Les deux levitis reculèrent lentement, sans quitter le monstre des yeux...

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Shadow se tourna à moitié quand les jumeaux entrèrent dans la chambre, pour se retourner aussitôt sur l'élémentaire d'eau qui venait de surgir. La sœur était prête à mettre le monstre en pièce. Shadow réfléchit rapidement, se tapotant la tempe du doigt.

Sek a écrit:: Zut, dans une situation pareille, nous aurions bien besoin d'Adwel ou d'Hakuren !

Adweliwen !! N'étaientt-ils pas dans la chambre de la jeune femme justement ? Et la reine n'avait pas parler d'un truc avec l'eau ? Serait ce possible que...

- Chers ami(e)s ! Je crois que nous avons un petit soucis ! J'ai la sainte impression qu'Adwel est bien parmi nous... Mais... Pas comme nous le voudrions...

Tout en disant cela, le shalos montra la créature du doigt.

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Les yeux fermés, la voleuse essayait de se fier à ses autres sens. Elle écoutait mais n'entendait que le flot immatériel qui l'entourait. Soudain, une note de harpe.

-Fanaa? C'est encore toi?

Un nouveau chant d'oiseau sorti de la masse d'eau. Le colosse semblait attendre quelque chose.

Le toucher. Autour d'elle, l'eau n'avait pas vraiment de température. Ni vraiment chaud, ni vraiment froid. Le tisonnier dans la main, elle ne se sentait pas pour autant rassurée. Puis, un courent étrangement froid la toucha sur sa droite. La voleuse frissonna.[i]

[i]A la mention d'Hakuren, le Colosse eu l'expression de celui qui écoutait. Il "regardait" vers Sek, cherchant un sens à sa phrase

Une nouvelle note. un autre instrument a corde. Un violon? Adwel était déstabilisée maintenant. Enfin, plutôt d'avantage qu'auparavant. Pour autant, elle n'osait pas ouvrir les yeux.

Cette fois, le colosse faisait mine de répondre à son prénom en déportant son attention sur Shadow.

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Resh avait fixé le lit renversé, ce demandant si l'eau qu’il avait vu se déverser était le phénomène qui avait cessé. Ainsi ce ne fut que quand le géant d’eau commença à émerger du plancher, alors qu’il tournait la tête en direction de Biche pour lui montrer ce qui se passait, qu’il s’aperçu que les spectateurs avaient doublée. Le garcon et la fille qui en premier lieu les avait invité lui et la grosse dame a venir étaient sur le seuil.

Un regard sur le monstre qui continuait de grandir, et Resh su que le péril qui pesait sur ses bienfaiteurs était bien réel.

Il fallait réagir. Il fallait les éloigner.

Les deux derniers arrivés commençaient déjà à reculer, Biche toujours derrière lui devait faire la même chose. Resh commença donc a reculer vers la sortie, obligeant Biche a faire de même. Il y allait doucement, un pas après l’autre, pour ne pas pousser la bête a attaqué. Le géant d’eau possédait toujours l’arme, mais semblait immobile, sur la défensive, il ne fallait pas l’effrayer.

Soudain son attention se dirigea vers l’homme qui pointait un doigt sur lui.

Il fallait réagir. Il ne fallait pas que l’homme se fasse attaquer.

Resh s’arrêta, mais poussa Biche a continué, en la dirigeant sans violence vers la sortie. Il espérait que les deux qui y étaient prendraient soin d’elle. Puis il demanda a l’homme qui fait briller le soleil de l’aider à détruire la création du malin. Il le pria de bénir la chaise qu’il saisissait et qu’il brandissait entre lui et la créature, puis il se mit entre le démon des eaux et le mari de Gentille. Prêt à repousser le moindre assaut de la bête.

Réputation : 1268 Age : 42 Localisation : Mazamet

Quelque chose dérangeait Shadow, mais il n'arrivait pas à mettre la main dessus ! Plus il réfléchissait et plus il se disait que cela ne pouvait pas être possible... Mais c'est la seule chose qui lui venait à l'esprit !

- Dites quelqu'un aurait vu Adweliwen ses dernières minutes ? Si oui, vous me rassurez, si non, dans ses cas là je me répète mais je crois que la chose devant c'est elle...

Il avait dit cela sur un ton calme, pourtant au fond de lui il ne faisait pas vraiment le fier. Il posa une main sur le bras du géant pour attirer son attention. Le shalos avait remarqué qu'il ne parlait pas qu'il signait, il avait déjà vu des personnes parler ainsi il y a fort longtemps, à une époque il connaissait même quelques signes, simple mais qui permettait tout de même de se faire comprendre. Mais réussirait-il à les retrouver et se faire comprendre ? Depuis le temps qu'il était enfermé dans son violon... Il tenta donc 5 gestes en espérant que l'homme qui le regardait comprendrait !

calme = 2 mains ouvertes se ferment pouce contre autres doigts en s'écartant
croire = index part de la tempe et va vers le haut et la droite
monstre (mais j'ai pas trouvé quel signe il fallait :s )
femme (sexe féminin) = main ouverte sauf le pouce, paume vers l'avant, descend le long de la joue
ami = http://www.signes-bebe.com/Ami