Hostellerie du Grand Temple

Sans mots dire, Lynn s'était laissée guider par le Sieur Labedeli à travers les rues de la ville, jusqu'à ce qu'ils gravissent quelques marches et que l'ambiance sonore change radicalement. Ici, le silence était pesant, entrecoupé par quelques plaintes et gémissements, sans doute de blessés ou de malades qui attendaient sur des bancs que l'on vienne s'occuper d'eux, comme eux-mêmes l'avaient fait.
Puis un clerc était venu et avait emmené la levitis dans une pièce qu'elle devinait plus petite, pour s'occuper de sa blessure et lui poser des questions.
Elle mentit avec facilité, tout en surjouant un peu la douleur et la désorientation. Non, elle ne savait qui l'avait agressée, ni pourquoi, pauvre aveugle qu'elle était. C'était arrivé comme ça, assurément le fait d'un ou d'un groupe de cinglés, et elle espérait bien que la garde mettrait la main dessus. Peut-être ses amis en sauraient-ils plus qu'elle.
Elle déclina l'offre de rester se reposer dans une chambre de l'hostellerie, prit les onguents qu'on lui donna pour traiter son épaule en profondeur sur la durée, et promit de s'en servir, et de faire attention à l'avenir. Elle emporta le poignard en souvenir. Elle remercia, et remercia encore tandis qu'on la raccompagnait à la sortie où attendaient Kyara, Eyrol dans les bras, et le "prisonnier" ("le mort en sursis" serait plus exact). Ne restait plus qu'à patienter jusqu'au retour de Dide qui, pris en charge un peu plus tard, était encore en salle de soin.

"Dame Kyara, je me sens revivre. Ces médioviens sont décidément doués dans tous les domaines. Oh, merci d'avoir gardé Eyrol. - le phéazarix quitta les bras de la shalos pour rejoindre son perchoir favori, l'épaule de Lynn -Bon, en attendant le retour du héros blessé, pourquoi ne pas papoter un peu? Un affaire spéciale vous amène ici?"

Les paroles de la demoiselle lui firent grand effet. Raguaillardi par cette marque de respect Dide lui avait délicatement pris la main et l'avait emmené vers les lieux saints de Médievir. Plus ils s'approchaient du quartiers, plus l'impatience de Dide montait, et cela ne venait pas seulement du fait que ses blessure le brulait. A l'aperçu de l'immense édifice, Dide se fit étrangement muet.

A peine furent ils entrés, qu'il commença a parcourir la pièce du regard, et alors qu'il allait abandonner sa veine recherche, elle apparut.

Ils échangèrent un regard, puis un sourire. Dide et la belle Olikéa préféraient tenir secret leurs relation. Le barde confia l'aveugle a un clerc qui avait devancé la jeune prêtresse, en précisant de faire très attention a sa blessure. Elle regarda l'aveugle s'éloigner, puis reporta son attention sur Dide. Ils n'échangèrent aucun mot, elle se contenta de poser les yeux sur ses blessures, puis sur les deux étrangers qui l'accompagnaient. Dide ce tourna vers eux, et lanca a la belle demoiselle.

-Restez dehors Kyara, avec votre invité.

Et il la suivit sans attendre de réponse dans le dédale de couloirs. Dide la laisser volontairement une légère avance pour admirer ses formes parfaite. Il savait qu'elle adorait cela. Elle l'entraina dans une minuscule pièce loin de tout, et alors qu'elle fermait la porte, Dide la pris de sa main valide et l'embrassa. Ils partagèrent un long baiser doux, sensuel, prometteur. Elle l'interrompit en attrapant le carreau fiché dans le bras du Médiovien. Ce qui eut pour effet de le faire crier de douleur.

-Tu me fais mal !
-Tu exagère !
-Dit que ca ne te plais pas.
-T'embrasser ou te torturer ?

Il s'assit. Sagement. Laissant la jolie demoiselle le déshabiller avec mille caresses. Il avait toujours eu une relation clair, et simple avec elle. C'était juste sa meilleure amie, sa meilleure amante. Il avait étudié les méandres de l'art, et les mécanismes de la guerre, elle avait étudié les méandres de l'esprit, et les mécanismes du corps. Ils se retrouvaient à la frontière des quatres, et en exploitait les bienfaits, sans en supporter les conséquences.

Il se laissa soigner. Elle en pris grand soin. Elle commença par retirer le carreaux de son bras

-Alors que t'est il arrivé ?
-Tu me connais, je ne supporte pas de rester immobile face a des demoiselles en détresses. Surtout que la première est aveugle.
-Cela n'explique pas tout.

Elle semblait sonder le fond de son regard, en le soignant d'une main experte.

-Je l'ai découvert seule sur les rives du lac, j'ai simplement voulu l'accompagner jusqu'à l'auberge, mais on s'est fait attaquer. 'est alors que la deuxième demoiselle est apparu.
-Je te connais Dide Labedeli ! Tu me cache encore des détails.

Alors qu'elle appliquait un baumes sur ses autres plaies, Dide résolu de lui dire tout ce qu'il savait.

-L'aveugle a réalisé des prouesses Elixiennes, et la deuxième semble comme moi, une maitresse d'art Elixien, mais d'une façon différente. Elle a réussit a contrôler le corps de l'un de nos assaillant comme une marionette.

Le visage de la demoiselle s'assombrit. Elle garda le silence un moment.

-C'est de la magie noire. Elle ne devrait pas faire ca.
-Tu ne comprend donc pas. Elles pourraient m'aider. C'est inespéré. La première m'est apparu lors de mon offrande au lac ! Elle était comme sortie des eaux pour m'aider, comme un ange nu m'apportant des réponses.
-Elle était nu ?

Elle lui sourit.

-Voila qui explique tout.
-Je ne comprend pas.
-Vraiment ? Elle est plutôt jolie, a la fois forte et faible, et son physique, tout a fait ton genre. Tu ne l'avais donc pas remarqué ?

Dide garda la silence. C'est vrai qu'elle était jolie, mais elle avait mauvais caractère. Enfin pas toujours. Il sentit ses pensée s'envoler, et plus dérangeant, il sentit qu'Olikéa pouvait presque les suivre. Elle le connaissait depuis trop longtemps.

-Elle pourrait m'aider avec mes dons. C'est ca l'important.

La guérisseuse garda le visage impassible. De ses mains, elle semblait le recouvrir de bandelettes. Dide tenta de bouger les doigt de son bras blesser mais la douleur l'arrêta. Olikéa fit son diagnostic.

-Ce n'est pas trop grave. Tu aura du mal a te servir de ta main. Tu ne pourra surement pas jouer de violon avant deux bonnes semaines. Et encore, grâce a notre magie, et parce que tu a eu de la chance.

Elle allât chercher une potion. Dide se leva, et serra son corps contre celui de la demoiselle. Elle était de dos, il mis ses bras autour de la pretresse, en faisant attention avec son bras blessé. Il lui déposa un baiser dans le creux de son cou, et lui souffla a l'oreille.

-Que ressent tu ?

Elle se mordit les lèvres, et se retourna. Dide gardât la promiscuité de leurs corps

-Tu as beaucoup changer.

Il l'embrassa un bref instant.

-Tu n'aurai pas eu besoin de me le demander

Il l'embrassa a nouveau

-Tu dois faire attention a cette contrôleuse
-Marionnettiste.

Elle lui lança un regard mauvais et l'éloigna doucement

-Ce n'est pas un jeu. C'est le corps d'une personne, d'un être vivant. Personne ne devait être spectateur de sa propre vie.

Il recula, retourna s'assoir sur la table de soin.

-J'ai besoin d'elle. Elle pourrait être la clef. Elle pourrait m'aider a reprendre ma vie, m'aider a débloquer ma magie, m'aider a terminer ma formation.
-Tu trouvera un moyen. Mais je t'en prie ne te perds pas.

Elle lui sourit

-Maintenant viens ... je connais une magie a laquelle tu es encore sensible

Alors elle retira sa blouse.

La shalos accompagna les deux blessés, tout en poussant le prisonnier devant elle, qui plus le temps passait plus il transpirait à grosses goutes. Elle n’avait pas besoin de le contrôler pour savoir ce qu’il pensait, cela se voyait parfaitement dans ses yeux : la peur. Cette peur qui faisait sourire Kyara depuis qu’ils s’étaient mis en marche. Après quelques minutes ils arrivèrent enfin devant un temple. Quelques minutes d’attente plus tard, un clerc vint chercher Lynn, puis se fut au tour de Dide d’être emmené. La musicienne se retrouva donc toute seule avec le prisonnier :

- Il ne nous reste plus qu’à attendre. Tu ferais mieux de t’asseoir !

Elle désigna un banc libre, il alla s’assoir, le regard interrogateur, mais qu’allait-elle faire de lui à la fin ?? Kyara s’assit à coté de lui et sorti son nécessaire de sculpture (son couteau et un morceau de bois) et se mit à le taillader en attendant. L’homme, voyant la shalos occupée, commença à se déplacer lentement, hors de portée.

- Si j’étais toi, je ne tenterais pas de bouger d’un centimètre de plus. Je ne tiens pas à te faire mal avant que celle à qui vous vous en êtes pris revienne.

Kyara n’avait même pas bougé la tête pour le regarder. Il se remit immédiatement à sa place et se mit à jouer avec ses liens aux poignets en attendant. Eyrol était venu s’installer dans les bras de la musicienne dés que Lynn était rentrée dans le bâtiment. Une fois assise, elle l’installa sur ses cuisses, pour être plus libre de ses mouvements. La bête était curieuse, se demandant bien ce que la shalos était entrain de faire.

Quelques temps plus tard, Lynn revint, soignée. Le phéazarix retourna sur l’épaule de sa maitresse.

Lynn a écrit:

-Bon, en attendant le retour du héros blessé, pourquoi ne pas papoter un peu? Un affaire spéciale vous amène ici?"

- Hum… Adwen a quelque chose pour moi… D’ailleurs en parlant d’elle…

Kyara se concentra quelques secondes et envoya un message à la médiovienne.

- Je viens de lui envoyer un message, lui demandant de m’indiquer où elle habitait ou sinon de venir avec Sek au Cottage. Je pense d’ailleurs que nous ferions mieux d’aller la-bas, même si cela serait plus drôle de le faire ici, mais je risque d’être vulnérable… Donc Lynn je te laisse choisir, en sachant qu’ici, il faudra faire attention à moi. Soit je m’occupe du prisonnier ici, soit nous allons tous au Cottage et je m’en occuperais là-bas. A toi de choisir Lynn.

Elle lui avait envoyé un message? Pourtant il ne semblait pas à Lynn que la Shalos eût fait quoi que ce soit de particulier, si ce n'était garder le silence un moment. Étonnant.

"Et bien, je ne sais de quelle façon vous procédez, mais j'apprécierais sans doute de pouvoir contacter les gens aussi facilement que vous le faites.
Au Cottage? Qu'est donc cet endroit? Si vous estimez cela judicieux, et s'il y a des chances pour que nous puissions faire jonction avec mon frère là-bas... Soit."

Lynn commença à taper du pied.

"Bon, ils sont en train de lui faire repousser des membres au sieur Labedeli? Je n'ai pas envie de coucher là!"

Lynn a écrit:

"Et bien, je ne sais de quelle façon vous procédez, mais j'apprécierais sans doute de pouvoir contacter les gens aussi facilement que vous le faites.
Au Cottage? Qu'est donc cet endroit? Si vous estimez cela judicieux, et s'il y a des chances pour que nous puissions faire jonction avec mon frère là-bas... Soit."
"Bon, ils sont en train de lui faire repousser des membres au sieur Labedeli? Je n'ai pas envie de coucher là!"

Kyara sourit :

- Disons que c'est un truc de shalos. Quand à Dide, vu les regards qu'ils se sont lancés avec l'infirmiére il y a des chances que nous en aillons pour quelques minutes d'attente...

Elle n'osait pas lui dire quelques heures. La musicienne regarda ce qu'elle avait sculpté

* Hum ! Tient donc *

Kyara se leva pour venir se mettre devant Lynn :

- Donnez moi vos mains !

Lynn s'exécuta, un peu surprise peut être par la demande de la shalos, qui lui posa le morceau de bois dans les paumes. Il représentait Eyrol. En passant les doigts sur toutes la sculpture Lynn pourrait "sentir" tous les détails de la bête.

"Ah... je vois... je n'étais donc pas trop loin de la vérité, messire a peut-être effectivement un membre qui pousse..."

Lynn, curieuse, referma les mains sur ce que la shalos y avait posé. Elle fit ensuite courir ses doigts un peu partout sur l"objet, cherchant à deviner ce que cela pouvait bien être. Elle n'était pas encore habituée à "voir" par le toucher, et il lui fallut un moment pour reconnaître un Eyrol fait de bois.

"Ooooh..."

Maintenant qu'elle savait de quoi il s'agissait, elle était plus à même d'apprécier la réalisation. La levitis reprit ses palpations, plus lentement.

"C'est impressionnant... tout y est... C'est vous qui avez fait cela? Il n'y a pas que pour la musique que vous avez du talent."

Elle tendit la sculpture à Kyara pour la lui rendre.

La shalos sourit en voyant les différentes expressions qui passait sur le visage de Lynn. Kyara était contente d'elle, elle adorait travailler le bois

Lynn a écrit:

"C'est impressionnant... tout y est... C'est vous qui avez fait cela? Il n'y a pas que pour la musique que vous avez du talent."

- Bah ! j'ai toujours aimé le bois... Et il m'a fallu quelques coupures et échardes dans les doigts avant d'arriver à sculpter quelque chose qui ressemblait à ce que je visualisais. C'est comme pour tout plus on pratique plus on se perfectionne. Mais il faut tout de même que je vois le sujet une ou deux fois pour arriver à le reproduire.

Lynn lui tendit la sculpture pour... la lui rendre ??!!


- Oh non ! Il est pour toi ! Je ne sculpte pas pour que cela reste avec moi. Je préfère la donner à la bonne personne. Comme ça si Eyrol décide de parcourir le monde sans toi, tu l'auras toujours quand même avec toi. Elle peut être peint aussi, si un jour tu en as l'envie...

Cela avait fait oublier ses douleurs au pauvre musicien.

-Je n'aurai jamais cru être capable de tels efforts dans mon état.
-Tes blessures n'étaient pas si grave.

Il la connaissait bien. Elle cachait quelque chose. Il appuya son regard. Elle céda

-C'est le baume. J'y ai mis quelques aphrodisiaques. Le cœur bat plus vite, le sang circule mieux, le soin est plus efficace.

Dide resta muet. Il avait repris son souffle, mais ses muscles ne semblaient guère vouloir lui obéir. Plus vaillante, Olikéa se releva.

-Veux tu rester un instant ? Je peux....
-Non !

Avec peine, il s'assit.

-Je ne dois pas m'éloigner des deux femmes. Elles risquent e partir sans moi.

Elle le regarda tenter de retrouver un peu d'énergie. Elle souffla, et sortit une fiole contenant un liquide rougeâtre.

-Ce sont mes propres mixtures. Recettes personnelles que je perfectionne actuellement.

Elle le regarda dans les yeux.

-Avant tout sache que je la teste depuis un moment, ne t'inquiète pas ca crains rien. Ensuite, je ne l'ai pas encore présenter a mes confrères. Alors pas de blague hein .... Tu ne la laisse pas trainer !

Dide se contenta de lui sourire. Il aimait la voir dans tout ses états pour ses expériences.

-Alors c'est une fiole de vitalité. 3gouttes suffisent à vous mettre un bon coup de fouet, effet immédiat. Et espace les prises de quelques heures quand même.

Il en pris de suite. Effectivement, un frisson lui parcourut le corps sans attendre. Parcourant chaque muscle, cette vague de chaleur semblaient les éveillé un a un. Dide resta les yeux fermé u instant pour en savourer les effets. Il aurait bien continuer à écouter son corps reprendre une nouvelle jeunesse, mais il se leva. Et sourit a Olikéa

-Merci

Il s'habilla avec hâte, et avant de sortir, il s'arrêta devant la pretresse, mis un genou a terre et la salua.

-Comme l'eau, tu es source de vie. Pour tes soins je te remercie.

Il lui baisa la main. Se leva et e dirigea vers la porte.

-Reviens vite.

Il se retourna pour partager un dernier regard, puis sortit de la pièce. Il avait envie de courir - de bonheur, d'impatience ou sous l'effet de la potion il n'aurait su le dire - , mais dés qu'il essayait sa jambe lui rappelait sa blessure. Il connaissait le temple comme sa poche, et se retrouva vite a proximité des deux jeunes femmes.

- Olah belles dames ! Je vous suis reconnaissant de votre patience. J'espère que vous aussi vous vous êtes remis de cette mésaventure. Demoiselle Kyara. Comment va notre invité et qu'allons nous faire de lui ? Demoiselle Lynn. Comment vont vos blessures et dans quel promenade allez vous maintenant m'embarquer ?

Kyara a écrit:

- Oh non ! Il est pour toi ! Je ne sculpte pas pour que cela reste avec moi. Je préfère la donner à la bonne personne. Comme ça si Eyrol décide de parcourir le monde sans toi, tu l'auras toujours quand même avec toi. Elle peut être peint aussi, si un jour tu en as l'envie...

- Et bien, je ne sais que dire... merci, merci beaucoup. Mais... Eyrol, partir? - L'une de ses mains se posa sur le petit animal, et elle lui gratouilla le cou. - Je n'y avais jamais songé...
- Lynn préféra orienter ses pensées dans une autre direction - Quant à la peinture, l'idée est séduisante mais je crains de ne pouvoir ni m'y adonner, ni en apprécier le résultat.

Dide arriva sur ces entrefaites.

- Mes blessures se portent fort mal. En fait elles n'existent même plus en tant que blessures. Par conséquent, moi, je vais très bien. Vous, vous arrivez tard. Votre voix est sacrément guillerette, j'en déduis que cette "visite médicale" vous a drôlement soulagé.
Pour ma part, je me rends dans un endroit appelé "le Cottage" avec dame Kyara, si elle accepte de faire le guide. Vous pouvez nous accompagner si vous le désirez.
Mais permettez-moi de vous poser deux petites questions:
Première chose, vous m'avez dit être garde de la ville, seriez-vous en permission? Pas de rapport à faire, de supérieur à avertir, de compagnie à rejoindre? C'est que voyez-vous, je connais un peu les usages militaires, de levitas principalement mais ces choses là ont tendance à être partout les mêmes, et votre comportement, votre "liberté d'action", ne collent absolument pas aux règles habituelles.
Second point, qu'en est-il de votre cheval? Est-il mort? Blessé? Vous n'y tenez pas? Il ne porte pas de signes distinctifs?
Ce qui finalement, m'amène à un troisième point: n'êtes-vous pas dans les ennuis jusqu'au cou? Et nous accompagner plutôt que de régler ces soucis ne va-t-il pas les aggraver?
Ce n'est pas que je veuille me débarrasser de vous, je suis curieuse voilà tout.
Mais ne restons pas plantés là. Nous pouvons très bien parler en marchant. - Elle tendit la main - Dame Kyara, vous voulez bien....?

Dide sauta sur l'occasion, et pris la main de la demoiselle.

-Si vous le permettez, je vous guiderai. Je me rendrai ainsi un peu utile, et soulagerai Dame Kyara, qui pourra se concentrer sur le contrôle de ce monsieur, et sur le chemin que l'on empreinte sans se soucier de faire attention a votre trajectoire.

Ils commencèrent a avancer, laissant Kyara donner le rythme. Dide baignait toujours dans la bonne humeurs. Il regretta même d'avoir perdu les friandise. Mais il jugea que passer par l'endroit où l'incident avait eu lieu n'était peut être pas une bonne idée. Il décida de faire la conversation. Son humeur et sa potion, le poussant a en livrer plus qu'il ne le souhaitait.

-Pour ce qui est de mon poste de soldat, .... ma foi, ceci est un peu long a expliquer. Je suis soldat de Medievir, mais a cause de certains fait récents inexpliqué, je vais être rétrogradé en garde de la ville, ou, si mon père arrive a ses fins en garde de la reine. Il est vrai que ce matin, j'ai un peu exagéré mon statut, car pour encore cinq mois, je suis libre de toute attache militaire... Enfin autre que celle familiale.

Il tourna la tête et son regard se perdit au loin.

-Mon père doit être furieux.

Il devait être au courant de son absence à l'entrainement, et si le cheval avait trouver le chemin de l'écurie, ... Il n'allait pas être bien reçu, il craignait même que son père n'abandonne le délai de convalescence qu'il avait concéder avant de l'obliger a devenir garde. Dide s'endurcit. Désormais, il ne pouvait revenir chez lui sans pouvoir. Il fallait qu'il trouve.

-Je voulais attendre que l'on soit assis tranquillement pour en discuter, mais ...

Il s'arrêta et se tourna vers les deux femmes. De sa voix et de ses traits, toute trace de gaité s'étaient dissipé. Ne restait plus qu'une nuance, entre espoir et désespoir.

-Je peux vous poser une question, mesdames. Vous êtes toutes deux pratiquante de la magie, mais avez vous déjà entendu parler d'un manipulateur d'Elixia, ou d'un être doué d'une capacité hors du commun, perdant toutes facultés magiques.

La discussion se poursuit par ici.