Le sexe du Mal
Prologue :
Devant la terreur que Valnor insuffle au peuple d'Adreïs, les bardes ont réagit. Certains pourvu d'Elixia aident les combattant en leur insufflant une énergie hors du commun. D'autres, n'ayant pas eu la chance d'avoir de formation, aient en racontant les histoires des héros qui le combattent, afin que leur courage en inspire d'autres, ou, comme ici, en inventant des histoires tournant en ridicule l'initiateur de tant de souffrance, afin de dédramatiser la situation. Voici l'une de leur création.
Pour des raisons évidente le créateur a décider de rester anonyme. Appelons le Dedi.
Cette histoire ce passe il y a pas si longtemps,
Enfer et damnation commençaient a se répandre,
Si Finariel et Belo n’intervenaient pas à l’instant,
Toute la vie d’Adreïs partirait en cendre.
Un désespoir envahit ces deux hommes forts,
Nulle raison ne semblait guider le courroux de Valnor.
Tout d’un coup, la réponse tomba du ciel,
"Youpiii !" fit le canari en tombant sur les fesses,
"Pourquoi te prendre la tête mon petit Finariel
En soumettant le monde, Valnor couvre sa petitesse"
"Que veux-tu dire ?" demanda Belo
"Une taille normale a ce vieil escroc"
Il fallut longtemps au pauvre petit canari
Vingt minutes au moins et une patience infinie
A force de dialogue enfin ils comprirent
Diminué dans sont slip, Valnor devait rougir.
Accablé par son handicap, mou, stérile, impuissant,
N’étant plus un homme il avait un complexe évident.
Sans aucun remords, les deux héros repoussèrent
Une idée aussi idiote venant d’une logique aussi légère.
Néanmoins, le discours du joli petit canari
Bondit dans l’oreille d’un jeune petit apprenti.
Ayant perdu son maitre de sorcellerie,
Rhomi décida d’aller vérifier ce que l’oiseau avait dit.
Un an, six mois et vingt six jours durant
Ni la pluie, ni le froids ne ralentit l’homme vaillant
Traversant montagne, foret, mer et désert,
Il ne trouva aucune trace du temple, du repaire.
Tandis qu’il traverser une jungle chargé d’Elixia
A tel point qu’elle en devenait rose fuchsia
Niché dans un arbre, apparut un colibri, neveu du gentil petit joli canari.
Il l’invita a partager une bonne crème glacé
Chocolat, banane, marrone, pistache mélangé.
Savourant ensemble ces délices savamment conçu,
Ils en vinrent a parler d‘un ancien temple perdu.
Le colibri connaissant la foret comme sa poche,
Voulant aider son amis, il dévoila le lieu tout moche,
Où, il s’était aventurer un jour et où il avait découvert,
Un immense bâtiment sombre et tout vert.
Suivant les indications de son nouveau grand ami,
Plein d’entrain et de gaité en route il partit.
Le palais était bien là ou le colibri disait.
Arrivé devant la porte il se mit à frapper.
Il fut accueillit par deux gros garde difforme
Sans aucun doute ils n’étaient ni femmes ni hommes
Au rez de chaussé se trouvais le secrétariat,
Au bureau,il y avait une succube nommé Xéna.
"Halte ! Valnor ne peut vous recevoir.
Tous son plafond c’est décroché hier soir.
Apparemment, il était fait en polystyrène,
Nettoyé ce bazar lui donne grande peine."
Tout en ignorant les conseille de la belle dame,
Mené par les deux monstres sans âmes,
Il se dirigea vers la salle de débat,
En s’arrêtant juste a la cafétéria.
Un verre de cococolo a sa main ganté,
Xéna, les gardes et lui entrèrent avec gaité.
Ce qu’ils virent étaient un spectacle bizarre,
On aurait dit une blague de Carambar,
Même les démons ne purent retenir leur rire,
Mais, même en soubrette, Valnor les fit fuir.
Enneigé par une multitude de petite boule blanche,
Chassant les débris, un tablier sur ses hanches,
Avec majesté et grandeur, Valnor trônait dans sa tanière.
Obnubilé par le désordre, aveuglé par la colère,
Nourrissant de sombre pensé pour l’antique architecte,
Psalmodiant des sort contre ces flocons infects,
Oubliant jusqu'à la présence de son invité
Une larme de ses yeux se mit a tomber.
Rhomi décida de tenter sa chance,
Répétant le sort qui n’avait pas de sens,
Activant une magie jusqu’ici inutile,
Sympathisant avec des forces futiles.
A sa grande surprise le charme fonctionna,
Sans aucuns vêtements Valnor se retrouva.
Si le secret de sa sexualité l’apprenti découvrit,
On ne connut jamais la même chance que lui.
Il mourut sur le coup, sur sa tombe on peu lire,
Rhomi, le zizi du mal le tua de rire.